« Je crois fermement qu’il est impératif d’unir les intervenants du milieu autour du même objectif de mettre en place des solutions durables afin de protéger et d’assainir notre environnement », affirme-t-il. Selon lui, seule une action concertée (employeurs, syndicats, organismes, gouvernements, élus, etc.) pourrait mener à des résultats concrets, et c’est pourquoi il s’engage résolument à y accorder sa priorité lorsqu’il sera élu député et d’aider les entreprises à prendre ce virage.

« Tous les entrepreneurs sont conscients de l’urgence d’agir. Cependant, certains investissements difficiles peuvent être nécessaires. Je compte me mettre à leur service pour cheminer dans ce dossier et obtenir l’appui nécessaire. L’argent de nos taxes et impôts qui va vers l’industrie pétrolière devrait revenir ici et financer l’essentiel virage vert », de plaider Simon Bérubé.

Le Canada est le quatrième producteur de pétrole en importance dans le monde, et s’il n’en tenait qu’aux conservateurs, le Canada développerait encore plus cette industrie. « Puisque les militants du Parti conservateur ont rejeté l’existence même des changements climatiques, on peut dire que chez les conservateurs, les changements climatiques ne sont pas dans leurs plans… » de déclarer Simon Bérubé.

« Il est plus que temps que le fédéral se préoccupe de la crise climatique. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est sans équivoque. Malgré les cibles ambitieuses de réduction des gaz à effet de serre, le Canada est le seul pays du G7 à avoir augmenté ses émissions depuis l’Accord de Paris. Chaque geste compte et il presse d’accélérer la transition énergétique. Il est temps de valoriser les ressources propres et renouvelables qu’offre le Québec et enfin mettre un cap sur la production pétrolière et gazière, c’est la seule façon de ne pas aller directement dans le mur. Les élus du Bloc Québécois reviendront à la charge pour contraindre le prochain gouvernement, quel qu’il soit, à tenir compte des priorités environnementales des Québécoises et Québécois », affirme Kristina Michaud, qui s’est déplacée dans la région vendredi afin de donner son appui à Simon Bérubé.

Préoccupé par la crise climatique, Simon Bérubé veut pousser le gouvernement fédéral à appuyer les agriculteurs et agricultrices afin qu’ils puissent faire preuve de résilience pour les années à venir. « Le réchauffement climatique signifie des conditions météorologiques extrêmes, des maladies, de nouveaux insectes. Nous devons nous assurer que l’agriculture et la foresterie de nos régions passent à travers ces fléaux et que tous les intervenants du milieu puissent garder leur gagne-pain ». Il en va de même pour l’érosion des berges, qui s’accélère à cause des changements climatiques. Déjà, le Bloc québécois demande le financement fédéral pour leur protection.

Le Bloc Québécois proposera l’instauration d’une péréquation verte afin d’imposer le principe du pollueur-payeur et de récompenser les efforts des provinces qui luttent de manière effective contre les changements climatiques. Le Bloc Québécois soutiendra la transition vers les énergies vertes en proposant des investissements massifs dans l’innovation écologique, les changements technologiques ainsi que la recherche et développement dans toutes les régions du Québec, dont Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Comme première compensation pour le financement du Muskrat Falls, le Bloc Québécois propose que la TPS cesse d’être perçue sur les factures d’Hydro-Québec des ménages québécois. « Le gouvernement fédéral a financé une concurrence déloyale de Terre-Neuve contre Hydro-Québec. Nous devons être compensés », dit-il.

De concert avec les intervenants régionaux, M. Bérubé et le Bloc Québécois déposeront une stratégie pour soutenir l’achat local et les commerces de chez nous, visage de nos rues principales et rouages essentiels de l’économie régionale.

Le candidat bloquiste rappelle également l’importance de la solidarité sociale qui demeure au cœur de ses préoccupations, aux côtés de l’environnement ainsi que de l’économie et de l’innovation.