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Silvicola, un voyage percutant dans le monde de la Foresterie

Publié le 28 mars 2024 à 18:42, modifié le 28 mars 2024 à 18:42

Par: Francis Gallant

Jean-Philippe Marquis, originaire de Saint-Arsène, est de passage à Rivière-du-Loup pour présenter son film Silvicola.

Les amoureux de la nature et de la forêt sont conviés à la grande première du long métrage Silvicola au cinéma Princesse de Rivière-du-Loup, lundi prochain.

« C’est vraiment un voyage cinématographique dans le monde de la foresterie », débute Jean-Philippe Marquis, le producteur et réalisateur du long métrage Silvicola.

Le réalisateur et producteur travaillait en foresterie, comme planteur d’arbre en Colombie-Britannique lorsqu’il était étudiant.

« On reboisait les forêts qui avaient été coupées et je voyais les immenses souches des arbres géants, qui avaient été coupés », explique Jean-Philippe Marquis.

Le film, présenté par cinéma Politica, a pris 4 ans à produire. Il est une quête pour connaître le sentiment qu’ont les différents acteurs forestiers lors de la coupe de forêts anciennes.

« Ça explore un peu de conflits internes des travailleurs forestiers qui aiment la forêt et qui travaillent. C’est leur gagne-pain, mais aussi qu’il la détruise », selon le producteur et réalisateur.

À l’époque où la planète est plus que jamais menacée, Silvicola passe un message dénonciateur et politique.

« J’essaie d’exposer des paysages dévastés et de montrer certaines pratiques qui pourraient être améliorées », précise Jean-Philippe Marquis.

La vision artistique plonge le cinéphile en plein cœur de la forêt ou par vol d’oiseau, l’amène à admirer de magnifiques paysages.

« De gros arbres, des forêts anciennes, un climat, la pluie », lance Jean-Philippe Marquis.

Avant sa sortie en cinéma, le documentaire a été primé dans quelques festivals.

« Il est sorti à Hot Docs, un gros festival à Toronto. Il a tourné à Montréal,  Vancouver », cite, le cinéaste.

Le film rétablit les ponts entre les travailleurs forestiers et les environnementalistes.

« J’ai laissé toute la place dans le film aux travailleurs forestiers, c’est donc une approche un peu plus neutre » , termine Jean-Philippe Marquis.

Il sera possible de visionner le film en grande première dans la région, le 1er avril prochain à 19h00 au cinéma, princesse de Rivière-du-Loup.

« On va avoir un animateur donc après le film, il y a une discussion et les gens peuvent répondre » , termine Jean-Philippe Marquis.

Le réalisateur souhaite faire voyager son documentaire, en version anglaise, sous-titrée en français, jusque jusqu’au nord-ouest du Pacifique.