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Services en santé : la privatisation inquiète au Nouveau-Brunswick

Publié le 6 septembre 2017 à 16:45, modifié le 2 octobre 2017 à 20:45

Par: CIMTCHAU

La privatisation de certains services de santé se poursuit au Nouveau-Brunswick. Fredericton a décidé de confier à une entreprise privée la gestion du programme extra-mural et du service de Télé-Soins 811.

Dans un contexte où la population est vieillissante, Fredericton veut renforcer la collaboration entre les professionnels de la santé. C’est pourquoi il confie la gestion du programme extra-mural et du service de Télé-Soins à Services de santé Medavie Nouveau-Brunswick. «Ça fait un démantèlement des régies. Si on parle au niveau du continuum de soins c’est là que les plus grandes questions se posent», souligne la députée d’Edmundston-Madawaska-Centre, Madeleine Dubé.

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Les opposants au projet se demandent comment l’entreprise réussira à coordonner ses activités avec celles des autres spécialistes. «On ne comprend pas pourquoi on va aller dépenser plus. On va aller offrir une offre de service qui est modulée et non intégrée, on s’en va vers une organisation qui n’a pas démontré des compétences cliniques. C’est sûr qu’on est inquiet», assure le PDG du Réseau de santé Vitalité Gilles Lanteigne.

Medavie, qui gère déjà Ambulance Nouveau-Brunswick, aura comme défi d’améliorer de manière importante les soins de santé. «On va être là nécessairement, pour questionner, pour voir à la gestion saine, on va voir aussi à l’implantation des processus et de voir certainement à la gestion de la qualité des services de soins», affirme Mme Dubé.

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Dans la population les avis sont partagés. «Je sais que ce n’est pas une bonne idée qu’ils fassent ça. Après ça va être un privé qui va faire ce qu’il veut des infirmières et là les infirmières ne pourront pas donner des bons soins aux personnes qui restent à domicile», partage une citoyenne.
«Si ça va dans le sens d’offrir de meilleurs services, on ne peut pas être contre cela», mentionne un passant.

À peine nommé, le nouveau ministre de la Santé veut d’abord s’informer du dossier avant de commenter.