Les prochains jours en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine s’annoncent plus gris et plus arides avec des orages électriques et des vents violents. Lors de tels évènements météorologiques, des feux, des accidents de la route, des pannes de courant, et d’autres catastrophes naturelles peuvent survenir. Pour réagir efficacement, la sécurité civile a un protocole.

« Il y a quatre phases, la prévention, la préparation, l’intervention et le rétablissement », énumère le directeur régional de la Sécurité Publique du Bas-St-Laurent. Hugo Martin.

Les catastrophes naturelles sont souvent des incidents inévitables, mais une population bien avertie par les autorités sera plus prévoyante, notamment avec des alertes sur les cellulaires. Pour agir efficacement, la Sureté du Québec prévoit un surplus d’effectifs lorsque les prévisions météo deviennent corsées. Les services d’incendie quant à eux ont tous les équipements nécessaires.

« C’est sûr que dans nos camions, il y a des scies mécaniques, il y a des pompiers aussi. Ici, à Pointe-à-la-Croix, j’ai 24 pompiers. Donc, on a du personnel pour prêter main-forte aux citoyens. C’est sûr que s’il y a des arbres qui tombent sur les maisons on pourra aider nos citoyens » démontre le chef pompier des services d’incendies de Pointe-à-la-Croix, Matatpédia-les-plateaux, Pascal Martel.

La sécurité civile prévoit également un suivi après sinistres pour les victimes. De cette manière, personne n’est censé être laissé pour compte.

« D’autres partenaires qui travaillent avec nous en sécurité civile, par exemple, la Santé, elle va mettre en place des mesures au niveau psychosocial afin de supporter les différentes personnes touchées à ce moment-là. Donc, c’est vraiment un travail qui est collectif au niveau de la sécurité civile. On a un rôle et nos partenaires ont au rôle et tout ça c’est d’arrimer au niveau de l’ORSC qui est l’organisation régionale de la sécurité civile », renchéri le directeur régional de la Sécurité publique du Bas-St-Laurent

L’électricité s’avère aussi un élément essentiel. C’est pourquoi Hydro Québec prévoit également mobiliser tout son réseau en cas d’urgence pour régler les problèmes.

« S’il advenait des cas extrêmes, des conditions météorologiques extrêmes, surtout si on est capable de les prévoir à l’avance, assurez-vous ainsi qu’à tous les Québécois que nous on met en place des mesures nécessaires pour répondre à ça le rapidement possible », rassure la conseillère en relation avec le milieu pour Hydro-Québec, Andréanne Jean.

Dans un avenir rapproché, avec les changements climatiques, de plus en plus de sinistres seront fréquents. Reste à savoir si les services d’urgences pourront s’adapter également.