«Contenu de la grande demande le carrefour doit circonscrire son aide pour la clientèle pour les gens de la MRC uniquement »,explique Karine Jean, directrice générale du carrefour.

À partir de janvier, c’est seulement les citoyens ayant une preuve de résidence qui pourront y accéder.

«Des gens de l’extérieur, ça peut représenter 11 % de la clientèle du carrefour. Il y a une augmentation de 58 % dans la dernière année.»

Malgré tout, l’organisation est confiante que les bénéficiaires seront bien desservis ailleurs. D’ailleurs, à Pohénégamook, la Petite bouffe des frontières ouvrira aussi un comptoir de récupération alimentaire en janvier. De son côté, l’organisme Croc-Ensemble des Basques s’est inspiré du concept du carrefour, depuis mai dernier les bénéficiaires peuvent choisir leurs denrées. Déjà, l’organisation remarque des résultats.

«C’est très inclusif et accessible, ça donne de la dignité . Nous avons presque doublé notre achalandage depuis le mois de mai», explique Marie Lefrançois-Huot, directrice générale de Croc-Ensemble des Basques.

Si ce service peut perdurer dans le temps, c’est grâce à la générosité des gens. Qui que vous soyez, vous pouvez faire la différence.

«On récupère autant des producteurs jusqu’aux consommateurs. Il faut trouver des initiatives, des solutions ensemble. C’est grâce à des dons que nous pouvons faire la différence», avoue Karine Jean.