Plus de 80 personnes de l’industrie du cinéma sont ici jusqu’au 12 juin pour filmer 2 des 6 épisodes de la série. Sans révéler tous les détails du scénario, on y reverra David Bouchard et sa fille, devenue elle aussi policière. On promet encore plus d’humour et d’action.

Les téléspectateurs peuvent s’attendre à connaître le policier David Bouchard sous toutes ses facettes, Patrick Huard qui l’incarnera s’estime choyé de retrouver le personnage.

« Je regarde la face de David et il a vieilli. Ce n’est plus la même affaire et en même temps, il n’a pas du tout mûri. C’est encore un ado qui réfléchit après avoir fait ses affaires pour moi, ce n’est pas un remake, c’est une continuité de tout, et j’espère en faire d’autres, parce que c’est rare qu’on puisse écrire des histoires qui restent dans le temps », précise le scénariste, producteur, réalisateur et acteur, Patrick Huard.

Et les gens d’ici se s’identifieront facilement.

« C’est une histoire qui parle de la communauté ici à Gesgapegiag. Ils vont s’identifier pour de vrai parce qu’il y a beaucoup de gens aussi qui participent au projet », affirme le consultant de l’équipe de tournage, Quentin Condo.

« Ici à Gesgapegiag, j’ai des amis ici, c’est eux qui m’ont inspiré l’histoire, c’est avec eux que j’ai brainstorm, l’histoire donc que je voulais que ce soit ici », ajoute Patrick Huard.

Plusieurs travailleurs de l’industrie qui proviennent de la région se réjouissent de retrouver leur foyer natal.

« Moi je viens d’ici, j’ai déjà tourné un film ici. J’adore c’est beau 360°, quand on est en Gaspésie et je voulais amener Bon Cop en Gaspésie. Donc je suis vraiment content qu’on tourne ici », ajoute la productrice, réalisatrice, compositrice de la série, Anik Jean

« Je trouve ça incroyable qu’on puisse faire rayonner la Gaspésie sur une grosse série comme ça. Je trouve qu’on devrait le faire plus », poursuit la cheffe maquilleuse originaire de Pecré, Ludévie Lepage.

« Beaucoup de gens ont choisi de faire ce projet-là parce qu’entre autres on venait ici. Il faut comprendre Condé dans un contexte où on est invité et que les gens comprennent ce qu’on vienne faire ici », explique le directeur de production , Daniel Ross.

Bon cop, Bad Cop a toujours mis en lumière le choc des cultures qu’elles soient canadienne, québécoise ou autochtone.

« Si on veut parler de choc des cultures, il faut parler du territoire pour comprendre ces cultures-là. Cette fois-ci, j’avais envie qu’il y ait un nouveau policier qui soit autochtone. La première fois, il y a eu un choc qui des cultures entre le reste du Canada et le Québec. Là, je trouvais que ça manquait d’avoir la culture autochtone », démontre Patrick Huard.

« C’est vraiment notre histoire là-dedans donc c’est super le fun, les gens vont voir notre perspective », s’exclame Quentin Condo.

La série sera disponible au printemps 2026.