«Ici c’est très difficile d’aller marcher et pis c’est dangereux de se faire frapper. Deux fois ici je suis passé proche de me faire frapper, » affirme un résident du secteur.

La vitesse, c’est le principal danger de la route 132 à Notre-Dame-Portage. La portion de 7,2 km située entre le parc de l’Anse et celui des Grèves est limitée à 80 km/h, mais peu d’automobilistes la respecte. « Cette route-là a été construite avant l’autoroute 20, donc elle permet de grandes vitesses. Si on ne fait pas d’aménagement en plus, les gens ne vont pas respecter la limite, » explique l’un des membres du comité citoyen, Yves Goudreault.

Le comité souhaite demander au ministère des Transports de baisser la vitesse à 50 km/h. D’autres mesures sont aussi envisagées. « On pense qu’effectivement l’abaissement de la vitesse limite serait  un moyen mais ce ne serait pas suffisante, dans le sens qu’il faudrait faire des aménagements comme des voies cyclables sécurisées avec des poteaux, des traverses piétonnières, » ajoute Yves Goudreault.

La municipalité appuie le dossier car elle considère le secteur comme possiblement dangereux.« C’est dur nous à la municipalité de vous dire qu’il n’y a pas un potentiel accidentogène car on a justement un de nos employés municipaux qui a fait un accident il y a à peine un mois, un grave accident d’auto, » confirme le maire de Notre-Dame-du-Portage, Vincent More.

En revanche du côté des résidents de la route 132, les avis sont partagés. « Moi je ne suis pas contre. Je trouve que depuis que je suis ici, ça fait peut-être un peu plus d’une vingtaine d’années, il me semble que ça ralenti, d’ailleurs il y a moins de camion, de gros transporteur qui prennent cette route-là,» affirme une citoyenne. « C’est une route passante et je ne crois pas que ce soit nécessaire. Faudrait qu’il y ait plus de radar de la Sûreté du Québec, » ajoute un résident. «Celui qui ne respecte pas le 80 km/h, penses-tu qu’il va respecter le 50, » ironise un autre voisin.

Les citoyens sont appelés à donner leur opinion.« On va probablement tenir une rencontre pour peut-être collecter l’ensemble des avis et des informations qu’on va avoir, » complète Vincent More.

Le comité citoyen prévoit déposer son projet au milieu de l’automne au MTQ.