La Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels recevra la plus grande part du gâteau avec un peu de moins de 3,5 millions de dollars. La viabilité de la pêche au sébaste étant notamment au cœur des préoccupations.

« Il faut s’adapter. C’est un poisson quand même qui est très bon à consommer. Mais on n’était pas nécessairement équipé pour le pêcher de façon durable. Ces investissements vont permettre de diversifier les pêcheurs qui puissent aller capturer le sébaste. » – Pat Finnigan, ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches au Nouveau-Brunswick

L’investissement confié à la FRAPP est bien accueilli par son directeur général.

« Oui, on est soulagé. (…) Maintenant, le vrai travail commence. Oui, on a obtenu les budgets, maintenant, il faut livrer la marchandise. » – Jean Lanteigne, directeur général de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels (FRAPP)

Avec cet argent, la Fédération régionale souhaite trouver des réponses à des questions sur la pêche au sébaste.
Elle compte faire une trentaine de sorties en mer pour, entre autres, déterminer quel chalut peut permettre une prise accidentelle de moins d’un pour cent, exigence de Pêche et Océans. Il y a aussi tout le volet économique.

« Est-ce viable de pêcher ce sébaste-là sur plusieurs sorties ? On sait que les frais fixes de ces bateaux-là sont très dispendieux. On sait aussi que les variables peuvent jouer beaucoup, notamment le coût du carburant. Et ça, la seule façon de le vérifier, c’est de faire plusieurs sorties en mer. » – Jean Lanteigne, directeur général de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels (FRAPP)

Le projet devrait débuter cet été et se terminer à l’automne. La pêche au sébaste est prisée par les crevettiers qui voient la population de crevettes diminuer en flèche, notamment à cause du sébaste qui en est le prédateur. L’Association coopérative des pêcheurs de l’Ile à Lamèque pourra également bénéficier d’une aide.

« On était un gros producteur de crevettes, le plus gros au Nouveau-Brunswick par le passé, mais la situation de la crevette fait en sorte qu’on a dû réorienter nos productions C’est un projet pour augmenter nos capacités de production dans le homard pour palier aux baisses de la crevette. » – Brain Bezeau, directeur général de l’Association coopérative des pêcheurs de l’Ile à Lamèque

Parmi les autres entreprises qui se divisent les 10 millions restants, il y a Pêcheries Bas-Caraquet et North Taste Flavorings à Rivière-du-Nord.