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Nouvelles

Scène de désolation à Listuguj

Publié le 27 avril 2021 à 11:32, modifié le 28 avril 2021 à 22:15

Par: Patrick Giguère

C’est une scène de désolation à Listuguj au lendemain du violent incendie qui a ravagé l’église Sainte-Anne-de-Ristigouche.

Les images parlent d’elles-mêmes. Le toit de tôle, le clocher et l’intérieur du bâtiment religieux ont été réduits en cendres. La structure est calcinée.

«Quand on a arrivé ici, il y avait de la boucane alentour dans le chemin et des flammes à l’arrière», raconte le constable de la police de Listuguj, Jesse Doiron.

Plus de 14 heures après le début du sinistre, il y a toujours des foyers d’incendie et de la fumée qui s’échappent de ce bâtiment religieux construit entre 1912 et 1917.

Jesse Doiron est constable à la police de Listuguj, mais aussi pompier volontaire. Il a combattu le brasier avec ses confrères de Pointe-à-la-Croix et de Campbellton une dizaine d’heures, avant de venir à bout de l’incendie tôt mardi matin. Malgré leur bonne volonté,ils ont assisté à la scène, impuissants.

«Je pense qu’ils y en a quelques-uns qui sont entrés, mais ils sont sortis même pas quelques minutes après», en parlant des pompiers qui ont dû évacuer le bâtiment pour une question de sécurité.

Selon les premières informations, l’animatrice de la pastorale, qui habite à l’occasion dans la partie centrale du bâtiment, aurait entendu une détonation provenant du sous-sol.

«La madame est correcte. Elle n’est pas blessée», affirme l’agent de la paix.

Les bureaux administratifs de Mi’gmawei Mawio’mi secretariat ont aussi été sérieusement endommagés.

La police micmaque mène une enquête pour faire la lumière sur les événements.

«Il faut être ensemble dans l’épreuve, la vivre ensemble, la portée ensemble.» L’évêque de Gaspé qui a appris la nouvelle mardi matin a fait quatre heures de route pour réconforter les paroissiens.

«Il y a des gens qui vont sentir le besoin de savoir qu’on est avec eux alors c’est pour ça que l’état d’esprit, ça nous attriste évidement et en même temps, on veut être solidaire avec ce qui se passe ici avec les gens du milieu», dit Mgr Gaétan Proulx.

Il est trop tôt pour parler d’une reconstruction.

«On peut juste dire qu’on va faire tout ce qui est dans notre pour qu’on puisse se rassembler, se retrouver quelque part avec l’animatrice de pastorale qui est ici »,termine-t-il.

Heureusement,personne n’a été blessé.