Sauvetage dans Charlevoix : l’unité 26 vient en aide à une passagère d’un bateau de croisière
Publié le 15 octobre 2024 à 18:09, modifié le 15 octobre 2024 à 18:10
Par: Jérôme Gagnon
Les membres de l’Unité 26 de la garde côtière de Cap-à-l’Aigle n’oublieront pas de sitôt leur dernière intervention de 2024 : ils ont prêté secours à la passagère d’un navire de croisière circulant sur le fleuve Saint-Laurent, une difficile évacuation médicale qui aura duré plus de deux heures.
Voir le reportage de Jérôme Gagnon ci-dessous
Dimanche en fin de journée, l’unité 26 reçoit un appel.
« La garde côtière nous demande si on est disponible pour une mission un peu particulière, on nous demande alors si c’est possible de porter assistance à une passagère qui a besoin d’être hospitalisée », raconte le commandant, François Désy.
Le navire de croisière, le MS Zuiderdam, se trouve à ce moment-là, à l’est de L’Isle-aux-Coudres. Trois membres de l’unité partent en mission.
« On s’est mobilisé et en 15 min on était prêt à partir avec le bateau. On est allé au-devant du Zuiderdam puis par la suite on a fait nos manœuvres va être capable de s’amarrer à la plateforme qu’ils avaient déployé », dit-il.
Or, l’opération est loin d’être simple. L’important navire mesurant 285 mètres et pouvant accueillir 1964 passagers demeure en mouvement.
« Il avait beaucoup ralenti sa vitesse, mais on devait faire face aux effets de succion que créent ces gros bateaux . Il faut les contrer lorsqu’on pilote et il y avait de la vague et il y avait une marée contraire », explique l’homme.
Le bateau de recherche et sauvetage a amené par la suite la passagère malade au port de refuge pour permettre aux ambulanciers de prendre le relais.
« C’était une première, c’est un beau défi. Tout a très bien été », se réjouit ce dernier.
Pour François Désy, cette intervention est à l’image de la saison 2024.
« En général, ça nous a sortis de notre zone de confort. On a fait du remorquage ou de l’aide au large ou même de réconforter », nomme M. Désy.
En un total de neuf interventions cette année, l’équipe aura accumulé plus de 1700 heures de bénévolat. Elle aura été également appelée à s’impliquer lors de surveillance de spectacles de drones au Manoir Richelieu et de fins de semaine de prévention dans le cadre d’activités publiques.
« Ce qu’on veut faire dans les prochaines années, c’est d’être de plus en plus présent », mentionne le commandant.