Les athlètes ont vécu beaucoup de déception, plusieurs d’entre eux ont arrêté complètement la pratique de leur sport et perdu tout intérêt. Le patineur artistique Charlie Bilodeau est déjà passé par là, et voici ce qu’il l’a poussé à accrocher ses patins, après avoir participé aux Jeux  Olympiques, en 2018.

«Pour moi, le déclic, ça été à l’entraînement ou c’est comme si dans mon esprit je voulais volontairement me blesser pour avoir une porte de sortie facile, pour me sortir un peu de cet engrenage-là, de cette roue de performance, de m’oublier et de faire fi de tellement de chose donc ça, ça vraiment été l’élément déclencheur.», a dit de façon franche l’ex-patineur artistique.

Aucun athlète n’est à l’abri de cette situation. Il existe encore plusieurs tabous, mais de plus en plus de grands sportifs ont décidé d’aborder la situation des problèmes de santé mentale.  Les psychologues sportifs et les préparateurs mentaux sont nettement plus courtiser que par le passé. L’ancien patineur natif du Bas-St-Laurent, Charlie Bilodeau, suggère que l’athlète ne doit jamais passer par-dessus l’être humain.

«Ce que les athlètes en général, les jeunes et les plus vieux aussi doivent faire, c’est de mettre l’humain avant tout. Oui, la performance, oui, le sport, mais si en tant que personne on n’est pas bien, c’est sûr qu’il y a quelque chose qui va traîner et qu’on ne sera pas au top de nos performances. C’est de comprendre aussi qu’il y a une vie après le sport.», a dit celui qui a fait du patinage artistique toute son enfance.