Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Santé des lacs: Des échantillonnages sur 10 plans d’eau au Bas-Saint-Laurent

Publié le 12 juillet 2024 à 12:48, modifié le 15 juillet 2024 à 11:23

Par: Allyson Dubé

L’organisme de bassin versant du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent s’est donné un défi ambitieux cette année: faire la mise à jour de l’état de santé de 10 lacs de son territoire. Deux des plans d’eau choisis se trouvent à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup.

 

Les deux coordonnatrices de projet à l’OBV du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent avaient une journée chargée mercredi. Elles ont sillonné le lac Saint-Hubert et ont fait une série de tests dans le plan d’eau à l’aide de différents outils.

«On va regarder le lac se situe où au niveau de son eutrophisation », a dit Alexa Bérubé Deschênes, coordonnatrice de projet à l’Organisme de Bassin Versant du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent.

Une évaluation s’imposait depuis longtemps.

« On voulait pousser davantage. Il nous manque des informations. On a des vieux portraits de lac qui datent de 10 à 15 ans. On a eu mention de cyanobactéries, d’algues filamenteuses puis on voulait savoir ce qui se passait dans les principaux lacs de villégiature », a souligné Alexa Bérubé-Deschênes.

 

Des yeux sur le terrain à l’année 

Depuis 3 ans, l’OBV et le ministère de l’Environnement peuvent compter sur l’aide précieuse des sentinelles du lac.

«  On apprend beaucoup de choses et on a décelé beaucoup de choses », de dire Arlette Thibault, sentinelle du lac Saint-Hubert.

Un groupe de riverains observe le lac sur base volontaire en faisant notamment des tests de transparence d’eau.

« Nous, on le fait en pédalo, parce qu’on prend notre temps et on amène des jumelles pour voir si on ne peut pas déceler des choses plus loin. Avec ça, on prend aussi des photos si on trouve des choses douteuses », expliquait la sentinelle, qui est aussi présidente de l’Association des riverains du lac Saint-Hubert.

Outre le lac, les bandes riveraines seront aussi étudiées.

« Eux autres ils vont faire un travail beaucoup plus détaillé. Ils vont peut-être découvrir des choses que nous on n’a pas encore l’œil assez averti pour rendre un résultat aussi intéressant », a poursuivi Arlette Thibault.

L’OBV remettra son canot à l’eau à l’automne pour une dernière ronde avant de s’asseoir avec la municipalité.

« Ça va être un outil pratique si jamais il y a des mesures de restauration. On veut présenter les résultats plus à l’automne, à l’hiver, pour éventuellement s’en aller en mode recherche solution. Ça va donner des informations intéressantes pour tous les acteurs du milieu », croit la coordonnatrice de projet à l’OBV.

«On commence les échantillonnages en avril, donc du moment que les lacs ont callé, y’avait même encore de la glace quand on était sur le terrain. On a pris des échantillonnages à ce moment-là. On va en reprendre aussi avant que la glace reprenne », a conclu Alexa Bérubé-Deschênes.

L’objectif, que tous les êtres vivants puissent bénéficier d’un lac en santé encore longtemps.