Salmonidés : le CTSS fait évoluer l’Omble de la fontaine depuis 20 ans
Publié le 16 novembre 2023 à 16:14, modifié le 16 novembre 2023 à 16:46
Par: CIMTCHAU
Le Centre de transfert et de sélection des salmonidés exécute depuis sa création un programme d’amélioration génétique des truites, pour avoir des spécimens qui ne tombent pas malade. Le centre produit assez d’œuf pour offrir une sécurité d’approvisionnement aux éleveurs.
« Ce n’est pas une grosse industrie. Ça a un potentiel de le devenir. Il manque de poisson partout. Les pêches ralentissent, l’aquaculture peut devenir une solution » dit Luc Picard, biologiste au Centre de transfert et de sélection des Salmonidés.
« Présentement on a 22 membres dont dix-sept producteurs. Et je te dirais que pour cette année on a peut-être un million d’œuf en commande. » compte Raphael Grenier-Goulet, directeur du Centre de transfert et de sélection des Salmonidés.
Luc Picard est un membre fondateur du centre. Il a vu évoluer le poisson au fil des ans.
« On peut dire qu’on a le double de croissance qui est très important, donc on coupe une année dans le cycle de production du poisson. » souligne Luc Picard.
« On prend la femelle dans notre bras, puis on la met dans un bon angle pour que ça puisse bien couler, puis on passe notre main en dessous du ventre pour faire sortir les œufs. Pour le mâle on appui plus sur le côté, mais c’est à peu près la même chose. On prend le temps de les essuyer parce qu’on ne veut pas mettre d’eau dans les plats » explique Raphael Grenier-Goulet.
Les chercheurs surveillent aussi la croissance des poissons une fois rendus dans les entreprises. Ils étudient leur résistance aux maladies à l’extérieur du Centre.
« On prend toutes ces données-là, puis on va faire une analyse pour choisir les couples aussi qui n’ont pas les mêmes parents, parce qu’on ne veut pas de la consanguinité. » précise Raphael Grenier-Goulet.
Un projet de modernisation est en cours. Le Centre de transfert et de sélection des salmonidés vise des installations plus modernes à la fine pointe de la technologie d’ici deux ans, à cet endroit.