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Saison du déménagement : toujours aussi difficile de trouver un logement dans la région

Publié le 19 juin 2025 à 15:22, modifié le 19 juin 2025 à 16:41

Par: Louis-Philippe Morin

La saison du déménagement est à nos portes. Dans région, le 1er juillet, peut être un véritable casse-tête en raison de l’écart qui existe entre la demande pour du logement et l’offre du marché. Avec le très faible taux d’inoccupation, certains risquent d’y penser deux fois avant de déménager. Le manque de logements joue un grand rôle. Ceux qui ont déjà un logement ne prennent pas de chance en demeurant dans celui-ci… mais ceux qui cherchent doivent commencer à sentir le stress augmenter.

Des boites de carton, des électroménagers à déplacer, des escaliers à monter et descendre… la journée officielle du déménagement arrive rapidement. Mais, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, on déménage moins qu’ailleurs… en raison du manque de logements, mais pas que ça.

« Avec les prix maintenant… Combien ça coûte de loyers… Je ne pourrais pas. Pas avec le montant des loyers qu’ils chargent de nos jours. C’est trop cher. », nous dit cet homme de New Richmond.

« Ça a été compliqué. Ça a pris presque un an à faire des annonces Facebook… Du bouche-à-oreille, surtout. On a habité chez les beaux-parents. Pendant proche de 6-7 mois jusqu’à ce que le bouche-à-oreille porte fruit et qu’on trouve un appartement. », explique ce jeune homme des Îles-de-la-Madeleine.

« C’est très difficile de se trouver un logement à prix abordable, et surtout à l’année sur le territoire des îles. », avoue cette madelinienne.

À l’Office de l’habitation de la Baie-des-Chaleurs, un organisme qui gère des habitations à loyer modique, on est dans la grosse saison du déménagement 12 mois par année… Et, les demandes affluent, peu importe la période.

« Les 2 ou 3 dernières années, c’est les plus intenses que j’ai vécues depuis que je suis dans le domaine. C’est fou le monde, le nombre de personnes qui cherche des logements. Mais comme tout le temps… Mais pas juste le 1er juillet. », constate Sandra Leblanc, directrice générale de l’Office d’habitation de la Baie-des-Chaleurs.

Devant la crise locative régionale, plusieurs initiatives ont été mises de l’avant… On construit, on planifie pour rattraper le retard pris au cours des dernières décennies… mais pas encore assez, selon ceux qui sont sur le terrain chaque jour.

« C’est difficile, parce que ces dernières années, il y a beaucoup de nouveaux arrivants dans la Baie-des-Chaleurs. C’est sûr qu’avec les demandes qui se font au niveau de l’hôpital ou des différents services… Et des commerces. Il y a un boom au niveau des nouveaux arrivants. Mais, ce n’est pas équilibré aussi avec les logements qui existent. », nous dit, quant à lui, Sem Tago, agent d’accueil des nouveaux arrivants au CAB Saint-Alphonse-Nouvelle

Si les locataires sentent la pression monter, les organismes qui œuvrent à leur trouver un logement partagent leur sentiment … On jongle, ces jours-ci, avec une liste d’attente qui varie de 200 à 300 noms.

« Ils cognent à la porte, ils appellent… Ils cognent à la porte des municipalités qui se font référer ici parce que c’est nous la porte d’entrée. », soupire madame Leblanc.

Si la situation n’évolue pas rapidement, les réponses des intervenants seront les mêmes le 1er juillet 2026.