Saison de motoneige : Manque de neige et restrictions dans les relais
Publié le 7 janvier 2022 à 17:06, modifié le 7 janvier 2022 à 17:06
Par: CIMTCHAU
Les restrictions sanitaires ont également un impact pour les clubs de motoneiges. La saison sera marquée encore cette année par les mesures mises en place. La patience est de mise.
Le début de saison de motoneige n’est pas celui escompté. Températures peu clémentes, ajout de mesures sanitaires, les clubs de motoneigistes de nos régions ne cachent pas leur déception.
« C’est qui est dommage, c’est que Dame nature n’est pas de notre côté. Le très peu de neige qu’on a, surtout près du fleuve, nous empêche d’ouvrir certains sentiers », explique le président du club de motoneige Les Pistolets de Trois-Pistoles, Réal Bérubé.
Il est également impossible pour les motoneigistes de manger à l’intérieur des relais. Ils peuvent toutefois s’y réfugier quelques instants afin de se réchauffer toutefois, afin de pallier cette mesure, le club Les Pistolets souhaite aménager un coin extérieur afin de permettre à ses visiteurs de casser la croûte, et ce, dès cette fin de semaine.
Malgré ces défis, la direction du Club ne compte pas baisser les bras. Présentement, 70 % des sentiers sont ouverts au Club des Pistolets alors que la saison a été lancée officiellement le 3 décembre dernier.
« Que ce soit les motoneigistes ou le public en général, le relais peut servir des commandes à apporter. Ce qui est à signaler aussi c’est que le relais est accessible en voiture, ça permet ainsi aux gens de Trois-Pistoles ou de Sainte-Françoise de venir chercher un lunch […] Ça fait deux mois qu’on travaille fort pour ouvrir. Il nous reste encore deux mois de motoneige afin la fin de la saison. C’est beaucoup d’efforts de tous les bénévoles pour finalement opérer pendant deux mois », ajoute M. Bérubé.
Des hôtels moins occupés
Le début de saison difficile pour les clubs de motoneige a également des impacts directs sur le secteur de l’hôtellerie. C’est le cas pour l’hôtel Universel.
« La motoneige c’est l’enjeu principal de l’hiver. Nous de la mi-janvier jusqu’à la mi-mars c’est une industrie qui se doit d’être présente », explique le directeur général de l’Hôtel Universel, Martin Lévesque.
Présentement, le taux d’occupation de l’établissement se situe entre 5 à 10 %. Une situation jugée «catastrophique», selon M. Lévesque. Dans un mois de janvier habituel, ce chiffre peut grimper entre 50 à 60 %.
« On parle autour de 2000 nuitées motoneige qu’on peut avoir lors d’une bonne période. Donc, évidemment, ne pas avoir ces nuitées-là, pour nous, c’est énorme », termine M. Lévesque.
La neige reçue au cours des derniers jours donne espoir que les sentiers seront bientôt praticables et attireront des motoneigistes d’ailleurs au Québec.