Sainte-Félicité : mobilisation pour maintenir l’école
Publié le 23 octobre 2019 à 16:51, modifié le 24 octobre 2019 à 08:45
Par: CIMTCHAU
L’avenir de l’école de Sainte-Félicité dans la MRC de l’Islet pourrait être menacé s’il n’y a pas de nouvelles inscriptions d’élèves en mars prochain. La municipalité incite le milieu à se mobiliser.
Sainte-Félicité, ses 400 habitants et son école primaire de 17 élèves. Un nombre qui sera à la baisse l’an prochain. Pour éviter que l’école soit placée en sursis, avant une possible fermeture, la municipalité a mis en place un comité de mobilisation. Le but est d’attirer de nouvelles familles confirme le maire Alphé Saint-Pierre. « On a décidé de donner 100 $ pour l’inscription l’an prochain à tous les élèves qui vont être inscrits ici. (…) et on va mettre un service de garde le matin et le soir pour répondre à certains besoins des parents. »
Les nouvelles mesures viennent s’ajouter au service de dîner déjà offert aux élèves ou à la semaine d’anglais intensif proposée l’été. Le sort de l’école inquiète les parents. « Nous on serait obligé de déplacer les enfants dans une autre école soit 10 minutes environ d’ici ou un trajet d’au moins une demi-heure d’autobus de route pour aller à Saint Pamphile. » explique Mélanie Bois, maman de 2 enfants qui fréquentent l’école. « C’est certains que les élèves ici étant donné qu’ils sont peu nombreux donc il y a plus une belle proximité, les enseignants sont très engagés, mais personnellement à Saint-Pamphile ça pourrait convenir aussi(…) mais c’est sûr qu’on préférerait être dans notre milieu » ajoute Mélanie Bernier, maman également de 2 enfants scolarisés à sainte-Félicité.
Dans la classe de 1ere-2e-3e année, ils ne seraient plus que 5 enfants, alors qu’il en faudrait au moins 6. Le faible nombre d’inscriptions a déjà posé problème à Sainte-Félicité il y a 12 ans. La municipalité avait réussi à écarter une éventuelle fermeture. « On fait toutes les affaires qu’il faut pour maintenir. Il y a quelques années on a revu notre politique, parce qu’avant c’était 25 élèves. Quand on n’avait pas 25, le chiffre était cimenté, à 24 on fermait. » explique le président de la commission scolaire Côte-du-Sud, Alain Grenier.
La municipalité lance une consultation auprès de la population le 1er novembre prochain pour que chacun puisse apporter des idées de services pour attirer ou maintenir les familles dans la région.