Pour vous rappeler les faits, une première conseillère, Nathalie Desroches a démissionné en août 2018 pour des raisons de santé. 2 appels à candidatures ont suivi à l’automne, mais sans succès. Le conseil a donc continué avec un membre en moins jusqu’à l’hiver.

Et en février 2019, c’est Alain Desjardins qui a quitté ses fonctions. Il estimait que les prises de décisions étaient trop longues et fastidieuses.En mars, Saint-Pacôme ne comptait donc plus que 4 conseillers et le maire.

La direction générale des élections du Québec a ordonné de nouveaux appels aux candidatures pour les deux postes qui sont toujours vacants. le 5ème appel vient d’être publié.

Le maire de Saint-Pacôme, Robert Bérubé a travaillé fort avec les conseillers restants pour rencontrer des citoyens et susciter de l’intérêt afin de combler les deux postes de conseillers. Quelques-uns se sont montrés intéressés, mais les rencontres n’ont pas abouti. « Il y a 10-15 personnes qui viennent aux séances du conseil sur 850 payeurs de taxes alors on s’aperçoit qu’il n’y a pas un grand  grand intérêt.(….) Il y a un certain désabusement de la population par rapport à la vie municipale et même politique en général. » explique Robert Bérubé. « Les gens ne sont peut-être pas intéressés à venir s’asseoir autour de la table étant donné le fardeau de la dette qu’on a actuellement. On ne peut pas nécessairement faire ce qu’on voudrait faire parce qu’on est limité au niveau financier.» ajoute Sarto Dubé, conseiller municipal de Saint-Pacôme.

Depuis août 2018, le maire a lancé 5 appels aux candidatures et pour l’instant aucune personne ne s’est présentée. « Ce n’est pas de quoi qui m’intéresse la politique et puis l’engagement non plus. » confirme un citoyen. « À l’âge où je suis rendu. J’approche des 80, je ne suis pas intéressé. » déclare un autre résident. « On n’arrive jamais à contenter personne. » renchérit une troisième personne.

A noter également que la rémunération est basse « Si vous faites ça pour l’argent ce n’est pas votre place. Parce que ça donne à peu près par mois 277 dollars pour un conseiller. (…) ça paie seulement les dépenses et les déplacements que tu as à faire. » confirme Sarto Dubé.

Le maire se veut rassurant pour les futurs postulants. « La loi oblige strictement que les conseillers soient présents au conseil municipal c’est-à-dire 2-3 heures par mois. C’est sûr qu’il y a une petite réunion de préparation qui prend un autre 2-3 heures (…) mais pas le 20-25 heures que les gens croient à tort qu’il faut investir comme conseiller municipal. »

Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 27 septembre à 16h30 afin que les nouveaux conseillers municipaux puissent siéger au prochain conseil municipal le 7 octobre prochain.