Le carrefour en question comprend la route Sainte-Anne-Saint-Onésime qui se prolonge par le chemin du village. Cette portion de voirie est de juridiction provinciale. Et à l’intersection de cette route, arrivent la rue Ouellet et le 4eme Rang Ouest, qui sont gérées par la municipalité.  Le carrefour est jugé dangereux pour plusieurs raisons notamment la vitesse.« Même si il y a une signalisation à 50 km dans cette portion là, ça arrive d’une vitesse de 80, donc des fois c’est pas ralenti complètement à 50km/h quand ça arrive à l’intersection,» explique le maire Benoit Pilotto.

Autre problématique : les panneaux arrêt. Il y en a un sur le 4eme rang ouest, mais il en faudrait un aussi un peu plus loin.« Ceux qui arrivent entre autre de l’ouest par le 4ème rang ouest doivent faire un stop à la rue qui arrivent à cet embranchement également. Mais ils doivent aussi refaire un autre arrêt pour voir s’il y a de la circulation qui arrive de la municipalité ou qui arrivent de Sainte-Anne de la Pocatière, » ajoute le maire.

Les automobilistes ne marquent pas forcément l’arrêt au bon endroit. « Faut faire attention, mais quand tout le monde fait sa part, y a pas de trouble. Le stop est là-bas, pis le monde le fait pas, ils le font ici, » reconnait un automobiliste. « Quand tu descends, faut s’approcher pas mal plus pour voir le chemin d’ici. C’est dangereux, ça je suis d’accord pour ça, faudrait que ce soit fait,» complète un résident.« L’hiver des fois quand l’entrepreneur ménage le sable, j’ai déjà vu des fois qu’ils passaient tout droit ici dans la rue,» conclut un citoyen.

La municipalité a pensé à mettre des dos d’âne pour ralentir la circulation mais  le projet n’a pas été accepté en conseil de ville. D’autres options sont envisagées.  « On voudrait mettre des traverses piétonnières, au moins peinturer sur l’asphalte sauf qu’encore là, la portion MTQ on ne peut pas peinturer dessus, on ne peut pas mettre une traverse piétonnière,» explique Benoit Pilotto.

Une citoyenne a également proposé un clignotant pour signaler le carrefour. Tout cela en attendant que le ministère réalise l’étude demandée.