La résidente de Saint-Joseph-de-la-Rive, Marianne Fourcaudot, vit à quelques mètres du chemin de fer. Bien qu’elle souhaite le meilleur pour l’attrait touristique de Charlevoix, la femme demande des changements.

« C’est une agression incroyable. Si jamais il y a une autre option qui permet au train de changer la sonnerie, je ne sais pas la clochette à vélo quant à moi, elle ferait le job», dit-elle.

Elle n’est pas la seule. D’autres citoyens exigent plus de respect.

«Je pense qu’il y a moyen de diminuer le bruit tout en étant sécuritaire», souligne le résident de Saint-Joseph-de-la-Rive, Jean Tremblay

«Si on compare le bruit que le train fait à Saint Joseph dans le secteur de Saint Joseph par rapport aux différents autres secteurs. On est complètement défavorisées là», indique le citoyen, Marc Vanier Vincent.

Ce dernier suggère qu’on s’inspire notamment de la réglementation américaine pour régler le problème.

«Selon certaines normes américaines, on peut demander ce qu’on appelle une quiet zone donc une zone tranquille sur un territoire défini.», mentionne-t-il.

Le Train de Charlevoix se défend. Il mentionne que le train doit obligatoirement émettre un signal entre 95 et 110 décibels.

«Ce n’est pas nous qui décidons de quelle façon ça fonctionne, alors on suit les règles du ministère des Transports du Québec», admet la directrice générale de Réseau Charlevoix, Nancy Belley.

Et il est difficile pour les conducteurs d’émettre le signal le plus faible, tel que permis par la loi.

«Il faut comprendre aussi que ce n’est pas si simple que ça parce qu’il n’y a pas un signal qui apparait pour indiquer le bon décimal à la boite noire», ajoute-t-elle.

L’organisation assure que de la sensibilisation sera faite auprès des opérateurs.