L’école primaire La Relève de Saint-Elzéar est fermée depuis 2017.

« Je vous dirais qu’à court et même à moyen terme, il n’y avait pas d’option de réouverture de cette école-là. On considère vraiment ces bâtiments comme des bâtiments excédentaires », explique le directeur général du Centre de services scolaire René-Lévesque, Louis Bujold.

Le nouveau conseil municipal de Saint-Elzéar travaille depuis novembre à acquérir le bâtiment construit dans les années 1960. La municipalité voulait au départ obtenir gratuitement l’ancienne école.

« Le Centre de services a décidé de nous faire un prix. Ils nous ont demandé 20 000$ pour l’école La Relève et hier à la réunion municipale, la municipalité a accepté de payer 20 000$ pour l’école », affirme la mairesse de Saint-Elzéar, Paquerette Poirier.

« Le conseil d’administration, lors de la prochaine séance, va analyser cette offre si on accepte oui ou non de vendre cette école-là. Mais,  selon nous, les conditions devraient être favorables à une acceptation pour le conseil d’administration », mentionne monsieur Bujold.

Si la vente est par la suite approuvée par le ministère de l’Éducation, des idées de grandeur sont prévues.

« Dans l’ancienne école, ce que l’on veut faire, c’est regrouper tous nos organismes. Les organismes de Saint-Elzéar », illustre la mairesse Poirier.

Cette dernière souhaite aussi y transférer les locaux de la mairie, aménager une salle communautaire, une cuisinette et des chambres en location qui permettraient de couvrir les dépenses courantes.

La visibilité, le stationnement et l’accès pour les personnes à mobilité réduite seraient améliorés comparativement à l’hôtel de ville actuelle.

« On parle d’un million de base, donc oui ça pourrait être un million et plus. Par contre, ce n’est pas de quoi qu’on veut imposer aux gens de Saint-Elzéar. On ne veut pas que les gens paient ça avec leurs taxes. On va aller chercher des projets, des budgets et des subventions […] Et l’hôtel de ville, on la céderait. On ne sait pas encore de quelle façon, c’est encore en discussion pour que le promoteur puisse faire des logements », assure madame Poirier.

Une consultation publique est prévue le 9 avril prochain dans la municipalité pour permettre aux citoyens de discuter de ce projet. Le processus d’achat pourrait être complété d’ici trois mois.