« Je suis tout à fait surpris qu’une affaire arrive à côté de ma maison. Je n’aurais jamais pensé de ma vie qu’un monsieur pourrait se faire tirer dans sa maison, surtout à Saint-Alphonse », lance Denis Miousse.

« Ce n’est pas loin, ça fait quand même peur assez. Moi, je me suis levée cette nuit et j’ai vu les voitures de police», affirme Tanya Joseph, une autre résidente du secteur.

Rappelons que c’est dans les environs de minuit dimanche que plusieurs individus ont pénétré de force à l’intérieur de la résidence de la rue Principale Ouest, à Saint-Alphonse, pour s’en prendre physiquement à un homme âgé dans la quarantaine.

Ce dernier a reçu plusieurs coups de marteau à la tête ainsi qu’un projectile d’arme à feu.

Il a été grièvement blessé, mais sa vie n’est pas en danger.

Selon nos informations, la victime dans cette affaire est Éric Maldemay, 48 ans, de Paspébiac.

Le quadragénaire possède de nombreux antécédents judiciaires en matière de trafic de cocaïne et de production de cannabis.

La résidence était louée depuis la mi-août à un individu qui a déjà trempé dans le milieu interlope.

« On est surpris. Ça peut arriver n’importe où, c’est rendu de même. On ne sait pas c’est qui non plus », laisse tomber un citoyen.

« C’est surprenant, oui, mais il arrive tellement d’affaires partout qu’on peut s’attendre à n’importe quoi. Moi, je n’ai pas vu de va-et-vient ou quelque chose d’anormal la», relate Nadine Barriault, une habitante de la

« C’est la première fois que ça arrive dans notre communauté. On est tous surpris et inquiets», fait savoir la mairesse de la municipalité, qui veut se faire rassurante.

« Pour le moment, avec les discussions avec les policiers, ils ne peuvent pas rien dire jusqu’à temps que l’enquête soit terminée. Je veux rassurer les gens, on est en sécurité. Les polices m’ont confirmé que tout était sous contrôle», assure Josiane Appleby.

En journée dimanche, des enquêteurs des crimes majeurs et un technicien en identité judicaire de la Sûreté du Québec ont passé la maison au peigne fin, en plus de recueillir possiblement des traces d’ADN sur le terrain de la maison voisine, là où l’appel aux services d’urgence a été logé.

Le corps de police net veut pas s’avancer pour dire si le crime est relié à la guerre des stupéfiants ou s’il s’agit d’un cas isolé.

Selon nos informations, les personnes impliquées dans cette affaire refuseraient de collaborer avec les autorités policières.