Un feu de joie qui a dégénéré. Voilà ce qui s’est passé. Le voisin immédiat de la maison abandonnée a allumé un feu dans la cour arrière de celle-ci. Un tison a atteint la maison en bardeau de cèdre, qui s’est ensuite embrasé rapidement. Les flammes étaient visibles de l’autoroute 20.

« Dans le fond, c’est comme une entente entre le propriétaire et le voisin. Les deux utilisaient le même petit rond de feu qu’on appelle. Ultimement, le voisin a fait son petit feu, comme d’habitude, et malheureusement, y’a un tison qui s’est échappé et y’a eu propagation au bâtiment  », expliquait Robin Laplante, directeur du service de sécurité incendie KamEst.

Une vingtaine de pompiers du SSI KamEst se sont rendus sur place. Cinq autres de Saint-Antonin sont également venus prêter main-forte. Ils ont été en mesure de sauver la maison du voisin, même si celle-ci a subi quelques dommages. L’intervention a pris fin vers 1 heure du matin.

« Y’avait une proximité avec la maison voisine, les premières équipes ont vraiment été de façon défensive, pour protéger la maison. Lorsque notre personnel et nos véhicules sont arrivés en quantité suffisante, c’est là qu’on a procédé à une attaque, pour abaisser la chaleur de la maison et du feu », racontait le directeur.

L’obligation de mettre un pare-étincelle 

Robin Laplante rappelle que pour faire un feu de joie, il est nécessaire de se munir d’un pare-étincelle.

«Vous allez voir des tisons qui vont sortir du part étincelle, ça, c’est normal. Ce n’est pas ça vraiment le vrai danger. C’est lorsque le bois se fragmente et là, il tombe vraiment un morceau plus gros et va causer peut-être la propagation si jamais il n’y a pas de part étincelle », a-t-il dit.

Les ouvertures du pare-étincelle doivent avoir un diamètre d’au moins un centimètre.

«La réglementation est claire, y’a des amendes, y’a des suivis de ça. Dans le cas qui nous concerne, y va avoir des suivis de fait avec le propriétaire », confirme Robin Laplante.

Comme quoi un simple pare-étincelle peut éviter bien des tracas.