Justine Pelletier n’a pas chômé cet été et elle a enfilé les crampons plus souvent qu’à son tour pour jouer au rugby.

«Par exemple la compétition Pacific 4, c’était des matchs assez intéressants et assez importants que nous avons joués contre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ensuite, il y a eu les qualifications à 7 pour les Jeux olympiques dont j’ai fait partie. C’étaient des expériences vraiment intéressantes!»

La Louperivoise a adoré son expérience d’évoluer en sol canadien.

«On était à la maison, les spectateurs étaient derrière notre équipe et les partisans étaient tous derrière nous, avec une quantité assez importante. Même si des fois en Europe, ils vont chercher des assistances de 50 000 comme record, mais nous notre 10 000 c’est leur 50 000.»

Une période d’adaptation a été requise pour faire la transition du rugby à 15 au rugby à 7.

«Imaginez-vous le même terrain, les mêmes passes et les mêmes plaquages, mais tu enlèves la moitié des gens, donc c’est 7 contre 7. Les courses sont plus rapides et plus importantes, ça ajoute un côté vraiment plus athlétique au sport.»

Elle souhaite poursuivre son aventure à 7 pour les Jeux olympiques à l’été 2024 à Paris.

«En plus c’est en France, un pays que je connais très bien et je ne serai pas trop dépaysé par la culture. Ce serait vraiment un grand honneur de prendre part aux Jeux olympiques.»

Le Canada a tout ce qu’il faut pour bien performer à cette grande compétition.

«Quand on regarde les autres équipes, elles n’ont pas autant de ressource et même des camps préparatoires comme nous pouvons avoir. L’objectif est clair, c’est vraiment de gagner et finir sur le podium.»

D’ici là, elle sera de retour à Bordeaux pour une quatrième saison avec les Lionnes.

«Maintenant le mot d’ordre, ce n’est pas juste de gagner, mais c’est de jouer un style vraiment plaisant à regarder et on veut créer un engouement autour de notre club à Bordeaux.»

Justine Pelletier, une demi de mêlée déterminée et inspirante.