Route 185: le nombre de victimes diminue
Publié le 30 octobre 2019 à 12:51, modifié le 30 octobre 2019 à 16:20
Par: Catherine Pellerin
Les travaux pour aménager l’autoroute 85 progressent. Il s’agit d’un soulagement pour plusieurs, alors que la 185 a longtemps été surnommée le corridor de la mort. Le nombre de victimes a diminué au cours des dernières années, selon les chiffres du ministère des Transports.
Depuis 2002, 48 collisions ont causé des décès sur cet axe routier qui relie Rivière-du-Loup au Nouveau-Brunswick. 66 accidents graves se sont aussi produits.
« C’était dramatique quand même la problématique de la route 185 », croit Michel Ruest, un citoyen de Témiscouata-sur-le-Lac.
Lui, comme d’autres, font partie des citoyens qui ont organisé en 2014 une marche commémorative en souvenir des victimes. Ils sont soulagés que l’autoroute, entamée il y a 17 ans, soit bientôt complétée.
« Fallait qu’il y ait un aboutissement de la route 185 et ça ne se faisait pas, donc je pense que c’est une grande victoire, enfin », exprime Sophie Dubuc, qui réside aussi à Témiscouata-sur-le-Lac.
Les travaux effectués jusqu’ici permettent d’éviter des tragédies routières. Les chiffres le démontrent.
La phase 1 s’est échelonnée de 2002 à 2011. Le nombre d’accidents mortels ou graves était alors en moyenne de 8 annuellement. Le nombre de violentes collisions s’est ensuite stabilisé à 5 en moyenne par année. La phase 2 de l’autoroute a été complétée en 2015.
«Aucune intersection à niveau, une route avec des pentes très douce, circulation dans une direction, donc on évite le risque de collisions frontales », relate Simon Lavoie, gestionnaire de projet pour le Ministère des Transports du Québec. Les secteurs les plus dangereux de la 185 ont été transformés.
Preuve que l’autoroute 85 est bel et bien plus sécuritaire, aucun accident mortel n’est survenu depuis 2015 sur les tronçons à quatre voies.