La première femme est Robertine Barry originaire de L’Isle-Verte, la première journaliste québécoise. Aucune autre femme avant elle n’avait exprimé publiquement que les portes des universités devaient être ouvertes aux femmes. Elle écrivait sa chronique sous le pseudonyme de Françoise tous les lundis avant d’avoir son propre journal créé pour les femmes. Dans lequel elle défendait les idées les plus innovatrices des années 1900.

Laure Conan originaire de La Malbaie  a gagné sa vie avec ses mots dans les années 1900. Elle a écrit plusieurs romans historiques. Laure qui était très moderne dans ses propos, elle a même écrit un livre de psychologie Angéline de Montbrun, c’était rare dans ces années. Elle a fait sa place, mais pointé du doigt parce qu’elle était célibataire, indépendante financièrement et loin d’écrire de l’histoire.

La conservatrice Lucie Couillard nous en a dit davantage sur Laure, ses valeurs et ses motivations : «Du roman, qui était imprégné de nostalgie amoureuse, de valeurs chrétiennes, mais qui avait une incidence pour encourager les jeunes femmes à se prendre en main et à devenir : indépendantes et scolarisées.»

C’est un bel honneur qu’on mette en lumière ces grandes dames pour qui leurs plumes étaient leur libre-expression.