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Rivière Verte : l’inquiétude monte avec le niveau de l’eau

Publié le 3 mars 2025 à 17:15, modifié le 3 mars 2025 à 17:25

Par: Ariane Boyer

À L’Isle-Verte, l’inquiétude grandit. La crue printanière approche. Après un hiver marqué par des embâcles, la rivière Verte menace de déborder.

Une surveillance accrue

La mairesse Ginette Caron assure que la situation est sous contrôle.

« C’est sur haute surveillance, ça ne paraît pas, mais le ministère passe à toutes les jours viennent évaluer la situation. »

Un rapport technique a été remis à la municipalité. Après analyse, celle-ci l’a ensuite transmis aux résidents concernés afin qu’ils puissent prendre connaissance des risques et des recommandations. Le document met en lumière les accumulations de glace près du pont en bordure de la route 132. Deux redoux en décembre ont causé des débâcles prématurées. Une partie des coûts de cette analyse sera remboursée par les ministères concernés, le reste sera assumé par la municipalité.

Un citoyen déjà touché par les inondations

Vallier Caron, citoyen de L’Isle-Verte, a déjà fait face à une inondation. Il en garde un souvenir amer.

« Combien ça vous a coûté? Moi ça m’a coûté 12 000 $ refaire et puis beaucoup beaucoup beaucoup d’heures de travail et de problèmes. »

Son principal enjeu? L’eau de surface qui ne s’évacue plus correctement lorsque la rivière est pleine.

« J’ai tout ce qu’il faut, j’ai des pompes. C’est l’endroit où l’envoyer mon eau. »

Des solutions, mais peu convaincantes

Le rapport propose plusieurs mesures : des pompes pour limiter la montée des eaux ou encore un aéroglisseur de la Garde côtière pour briser la glace, comme en 2001.

Mais pour Vallier Caron, une seule solution est envisageable : aménager un trop-plein vers les fossés d’arrière-lot, comme avant.

« Je ne peux pas l’envoyer nulle part, le tuyau est plein, c’est un tuyau qui va être bouché des deux bouts, je ne peux pas pomper dans ce tuyau-là. »

La municipalité en veille

La mairesse assure que si la situation dégénère, le ministère des Transports sera prêt à intervenir.

« Moi je leur ai demandé la semaine passée, est-ce que on peut vous appeler si pendant une nuit, une semaine à mouiller et puis qu’on est à 10°? Oui, Ginette, on va être là. »

Une situation sous surveillance

La municipalité indique poursuivre ses efforts auprès du ministère des Transports.

Les citoyens, eux, restent sur leurs gardes, en attendant le printemps.