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Rivière Madawaska : un passage clé au 18e siècle

Publié le 9 juillet 2019 à 15:45, modifié le 9 juillet 2019 à 15:45

Par: CIMTCHAU

Pour une deuxième année consécutive, la riche histoire du Madawaska a été mise en valeur en fin de semaine dernière au Parc provincial de la République à Edmundston. Des spécialistes en reconstitution ont recréé un camp français des années 1750 pour connaître le mode de vie de l’époque aux nombreux visiteurs.

Ce n’est pas la pluie qui a empêché quelques dizaines de spécialistes en reconstitution de replonger au milieu du 18e siècle. «On va être capable de leur montrer l’ensemble de la vie par ce que ce n’est pas juste une facette, c’est l’ensemble de la vie. Comme on dit aujourd’hui il pleut nous sommes trempés jusqu’aux os», partage l’un d’entre eux, Daniel Savoie.

De la préparation de repas aux techniques de combat, tout a été reproduit le plus fidèlement possible pour reproduire les méthodes de l’époque. «Les choses qu’on utilise sont des reproductions d’époque. C’est fait pour se rapprocher le plus possible. Donc c’est des armes qui sont fonctionnelles. C’est de canons qui sont fonctionnels», explique Alexandre Turgeon, un autre reconstitutionniste.

 

Le site a été choisi méticuleusement. Situé à quelques pas de la rivière Madawaska, le campement évoque l’importance de ce cours d’eau pour la Nouvelle-France. «L’histoire commence à notre dame du portage, pour aller jusqu’au lac et descendre la rivière Madawaska jusqu’à la baie de Fundy. C’est un sauf-conduit pour l’armée française et les commerçants», relate l’instigateur de l’événement, Gilles Bouchard.

Cette route permettait entre autres aux marchands et aux militaires français d’éviter le fleuve Saint-Laurent où les Anglais et les pirates risquaient d’attaquer les navires. «Dans les cours d’histoire, ça tourne souvent autour de la bataille des plaines d’Abraham, ça va tourner par exemple dans le coin ici, ça va tourner autour de la déportation, mais il y a tellement plus que ça dans l’histoire», affirme un reconstitutionniste, Daniel Lévesque.

«Ce qu’on a trouvé le plus spécial, c’est que lorsqu’on pose des questions, les gens sont au courant. Ça nous renseigne beaucoup sur les années 1700», confie un visiteur.

Encore une fois, les organisateurs concluent que cette rencontre entre le passé et les temps modernes aura été un franc succès.