Il y a longtemps que Geneviève Pigeon a constaté la nécessité d’augmenter les capacités d’épuration d’eau de la ville. C’est maintenant chose faite, grâce à une technologie unique au Canada. La gestionnaire tient à souligner le rôle important qu’a joué l’ouverture d’esprit des élus dans l’actualisation du projet.

Le nouveau système, appelé Actiflo eaux usées, permet d’épurer l’eau par des procédés physiques et chimiques. Il s’inscrit en troisième et dernière phase du processus d’épuration des eaux. Les phases précédentes étant la filtration des sédiments et la désintégration des bactéries via les étangs aérés. Selon Geneviève Pigeon, le système est à la fois très écologique et très économique. Les nouvelles capacités de l’usine de traitement des eaux usées permettront à Rivière-du-Loup d’accueillir de nouvelles entreprises en grand nombre, en plus de rejeter dans le fleuve une eau de qualité supérieure.

« Parce qu’on est quand même passés de 18 000 mètres cubes à 31 500 mètres cubes de capacité épuratoire. C’est presque le double à travers une très petite bâtisse. », explique Geneviève Pigeon.

En plus des avantages au niveau de l’efficacité, de l’écologie et de l’économie, ActiFlo attire aussi des travailleurs de l’extérieur de la Ville. Des spécialistes du traitement des eaux usées de Montréal et d’Edmundston, notamment, sont venus s’établir à Rivière-du-Loup en raison de la nouvelle technologie.

« La Ville de Rivière-du-Loup est fière de sa réalisation. Évidemment on est une vitrine technologique pour l’ensemble des autres villes et municipalités au Québec. », dit Geneviève Pigeon.

Pour accélérer la rentabilité du système, la Ville a soumis une demande de subvention à hauteur de 400 mille dollars à la Fédération canadienne des municipalités. Le maire Mario Bastille a bon espoir de l’obtenir.