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Rivière-du-Loup : une enseignante-chercheuse du Cégep publie un premier essai critique sociologique

Publié le 27 décembre 2023 à 13:40, modifié le 29 décembre 2023 à 15:17

Par: Communique de presse

Magalie Lefebvre, enseignante-chercheuse en Sciences humaines et en Gestion et intervention en loisir au Cégep de Rivière-du-Loup, a récemment publié son premier essai critique sociologique.

Son manuscrit intitulé Ni comme ma mère, ni comme mon père – Chronique d’une femme biraciale farouche porte sur les dynamiques des couples interraciaux et la biracialité au Québec, en se concentrant sur les enfants nés de ces unions et a été présenté à la fin du mois de novembre au Salon du livre de Montréal.

D’où viens-tu? Du Québec. Non, mais d’où viens-tu pour vrai?

 

« Les femmes biraciales naviguent dans un monde qui peine à les reconnaitre. Pas assez blanches pour les blanches, pas assez noires pour les noires, elles sont familières avec le déni de leur identité. Malgré tout, elles partagent un objectif commun : s’affirmer et s’émanciper. À travers les témoignages de quatre femmes, cet ouvrage démystifie l’ambigüité raciale et met en lumière des stratégies puissantes d’affirmation de soi », peut-on lire sur le site Web de la maison d’édition. La passion de l’autrice pour les questions de genre et de diversité l’a amenée à prôner l’autonomisation des minorités sociales et à leur donner une voix. Depuis sa sortie, le manuscrit s’est déjà écoulé à 300 exemplaires et est actuellement en rupture de stock chez Hurlantes éditrices, une maison d’édition fondée en 2019 par Pénélope Jolicoeur et Véronique Pascal.

 

Magalie Lefebvre est une femme biraciale d’un père haïtien et d’une mère québécoise. Détentrice d’une maitrise en sociologie, spécialisée en études féministes et de genre, d’un baccalauréat en anthropologie, d’un diplôme d’études collégiales en mise en valeur des produits touristiques et d’un certificat en études féministes, ses conversations préférées tournent autour des tensions raciales, des rapports sociaux de genre et de la fin du monde. Elle a combiné des emplois en coopération internationale et guide de plein air avant d’être coordonnatrice d’un collectif de recherche sur les migrations et le racisme à l’Université d’Ottawa, ainsi que commissaire à l’équité. En plus de ses tâches d’enseignante et de chercheuse, elle est également entrepreneure-savonnière.

 

Rappelons qu’au début de l’année 2023, l’enseignante a été sélectionnée parmi 165 candidatures et a représenté le Québec et le Canada à l’intérieur de la 67e délégation mondiale de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW67) qui a eu lieu à New York.