«Moi je trouve ça abominable des graffitis, c’est carrément indécent, c’est carrément ridicule », de dire un citoyen.

Chose certaine, les graffitis fâchent à Rivière-du-Loup.

Lorsqu’on en voit, la Ville et la Sûreté du Québec encouragent à porter plainte.

« Depuis la saison estivale, il y a quand même quelques cas qui ont été rapportés. On demande aux gens, à la population, si jamais il y a des gens qui sont témoins d’événements particuliers, qui remarquent des détails, contacter la Sûreté du Québec et leur poste local, celui de Rivière-du-Loup. Ils peuvent transmettre ses informations là de manière tout à fait confidentielle », explique Hélène St-Pierre, sergente à la Sûreté du Québec.

Des graffitis sont même apparus sur des bâtisses commerciales, comme c’est le cas sur le local du Maniac Branché sur la rue Lafontaine. La copropriétaire Mylène Ouellet, se dit très mécontente de ses méfaits. Elle qualifie les gestes de gratuits.

Mais ces dessins ne dérangent pas tout le monde. Certains trouvent qu’ils ont un certain côté artistique.

Pour d’autres, ceux de Rivière-du-Loup ne sont pas à la hauteur.

« Ça fait un petit peu sale. Me semble que ça pourrait être un petit peu plus propre que ça. C’est sûr qu’il y a des endroits appropriés pour faire ça où est-ce que les gens devraient aller », déplore une autre citoyenne de la ville.

Des méfaits dans une cour d’école primaire 

Dernièrement, la cour de l’école la Croisée a elle aussi été la cible d’actes de vandales.

«C’est sûr que c’est regrettable. On demande aux gens d’être fiers de ce qu’on a, et de l’entretenir », estime Antoine Déry, directeur général du CSS Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Les malfaiteurs, s’ils se font arrêter, sont passibles de sanctions. Tout dépendant des circonstances, ils pourraient comparaitre devant la justice puisqu’il s’agit d’actes criminels.