Les élus de Rivière-du-Loup ont officiellement donné leur appui à la Ville de Trois-Pistoles face à la possible fermeture de son urgence durant la nuit. Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour toute la région.

Le plan de retour à l’équilibre budgétaire du CISSS du Bas-Saint-Laurent inquiète de plus en plus. Selon certains intervenants, la fermeture de l’urgence de Trois-Pistoles en soirée et la nuit risquerait d’accentuer la pression sur les établissements de santé environnants, notamment ceux de Rivière-du-Loup et de Rimouski.

Un impact sur tout le réseau

« Ce que vous faites pour Trois-Pistoles, peut-être qu’un jour ça reviendra pour nous à Rivière-du-Loup », a lancé une citoyenne lors de la réunion municipale.

Le maire Mario Bastille partage ces inquiétudes. « Quand tu es à l’urgence la nuit et que tu attends déjà 5-6 heures… Si l’urgence de Trois-Pistoles ferme, je pense pas que ça va aller en diminuant la période d’attente ici à Rivière-du-Loup. »

Alors que le CISSS applique des mesures budgétaires, les élus montent le ton face au gouvernement de la CAQ. Pour Mario Bastille, les solutions avancées sont insuffisantes. « Ce n’est pas juste en arrêtant de faire des photocopies en couleur, ou après ça c’est l’autre étape, on va arrêter de chauffer les hôpitaux… Ça ne tient pas la route. »