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Risques d’incendie : Rivière-Ouelle présente son plan d’action pour les secteurs isolés

Publié le 30 mai 2023 à 17:21, modifié le 30 mai 2023 à 17:21

Par: Coralie Morency

Un plan d’action visant à protéger les résidents du Boisé de l’Anse en cas d’incendie a été présenté par la municipalité de Rivière-Ouelle. En collaboration avec plusieurs intervenants, leur objectif est de sensibiliser les citoyens.

L’incendie survenu dans la municipalité voisine de Saint-Denis en 2021 a causé beaucoup d’inquiétudes chez les résidents du secteur du Boisé de l’Anse. La rencontre de lundi soir a rassuré les citoyens. « On voulait vraiment prendre en charge et démontrer à nos citoyens qu’on allait s’occuper de ça et qu’on allait faire quelque chose de concret », mentionne la Directrice générale de la municipalité de Rivière-Ouelle, Nathalie Dubé.

Comme les incendies sont majoritairement causés par la négligence, il est important pour les responsables de visiter les résidents et de les conseiller sur les bonnes pratiques à avoir lorsqu’on réside dans un secteur entouré d’arbres. « Tous les éléments sont là pour une bonne collaboration pour arriver à protéger les citoyens dans le secteur, puis ils vont être plus prêts en cas d’incendie », explique le Coordonnateur en sécurité incendie de la MRC de Kamouraska, Christian Chénard-Guay.

Des réservoirs d’eau souterrains pourraient être implantés, étant donné qu’il n’y a aucune borne d’incendie dans le secteur. Des analyses devront être réalisées. « On va faire les calculs en fonction des distances de parcours des camions, donc vraiment faire une analyse technique pour définir si ça prend un point d’eau ou si ça n’en prend pas », ajoute M. Chénard-Guay. La Directrice générale de la municipalité affirme qu’installer une borne sèche pourrait être une possibilité, mais qu’ils souhaitent avoir un accès direct à une source d’eau et de s’assurer d’en avoir une quantité suffisante.

Un autre problème sera réglé. L’agrandissement de la route permettra aux véhicules incendie de circuler en toute sécurité. « On a déjà mis des actions en place pour élargir certains endroits pour qu’à court terme les pompiers puissent passer en cas d’urgence et les véhicules d’urgence également », indique Mme Dubé.

La possibilité d’utiliser le fleuve comme source d’eau a été écartée. La marée basse, la glace en hiver et l’eau salée rendraient le travail plus complexe. « Si on commence un incendie, puis la marée baisse, on va perdre notre source d’eau. On va perdre un incendie donc ce n’est vraiment pas un élément qu’on veut traiter. On ne peut pas couper l’eau en plein milieu d’un feu », explique le Coordonnateur en sécurité incendie.

(Crédit photo : Simon Massé, Coordonateur SOPFEU)