Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Retour sur une expérience marquante de chasse en Afrique du Sud

Publié le 14 mai 2025 à 17:14, modifié le 14 mai 2025 à 17:14

Par: Jasmin Guillemette

Après le Yukon, le chasseur de Saint-Pascal, Philippe Paradis, a vécu le safari d’une vie. Il s’est rendu en Afrique du Sud afin de chasser le gibier. Il a également pu initier son garçon.

 

Même Il raconte son voyage encore avec les étoiles dans les yeux. Le Pascalois a pu ajouter quatre nouveaux trophées à sa collection de chasse. Le guib, l’impala, le kudu à l’arme à feu, et le gnou bleu, à l’arc. « Mon guide me montre comment marcher pour ne pas faire de bruit, tu approches et tu vois ça [ le gnou bleu] au travers des bosquets. À un moment donné, t’es en arrière d’un bosquet et tu vois juste le dos l’autre bord. Ça a été vraiment une technique malade », raconte-t-il.

Il s’est également donné la chance de vivre cette expérience en famille, avec sa conjointe et son garçon de six mois. Le jeune bambin a même pu assister à la récolte des quatre animaux.

« La vie ne m’a pas permis de chasser énormément avec mon père. C’est de quoi que je veux transmettre très jeune. Je suis content d’avoir amené mon petit bébé à la chasse », lance M. Paradis.

 

Chasseur hors pair au Québec, Philippe Paradis admet avoir été dépaysé en Afrique. Des techniques de chasse différentes qui nécessitent un repérage sur le flanc des montagnes, mais des tirs à plusieurs centaines de mètres. L’environnement est totalement différent par son sol rocailleux, le climat sec et la grande présence de brousse.« Toute la végétation, c’est pratiquement toute des rosiers. Il y a des épines partout, pis des fichus de grosses épines pour vrai. C’est important d’être bien habillé, les pantalons longs et des bonnes bottes. »

Après la chasse, c’est un véritable festin qui les attendait. Les différentes viandes des animaux abattus pouvaient être dégustées. Une autre différence assez marquante.

« C’est différent de qu’est-ce qu’on est habitué de manger ici. Même le bœuf, il y a un soir on a mangé du bœuf là-bas. Ça ne ressemble à rien du tout qu’on mange ici. Ce n’est pas la même végétation ce n’est pas le même climat », mentionne celui qui est aussi propriétaire d’un magasin de chasse et pêche.

Il en a pris un réel goût et a déjà réservé ses dates pour l’an prochain. Pour le moment, il doit attendre les panaches de ses quatre trophées.