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Retour du sport : Pas de nouveaux assouplissements pour le moment

Publié le 21 janvier 2022 à 17:35, modifié le 21 janvier 2022 à 17:35

Par: CIMTCHAU

Le point de presse du premier ministre François Legault tenu jeudi soir a jeté une véritable douche d’eau froide sur les différentes organisations de sports de la province. Aucun assouplissement à court terme n’est à prévoir. Les jeunes sportifs doivent une fois de plus prendre leur mal en patience.

 

La pilule est toujours difficile à avaler alors que l’absence d’assouplissements dans le milieu du sport est vivement critiquée dans la région. Le sort de ces milliers de jeunes est toujours dans les mains de la Santé publique. La solution ? Un plan de relance clair avec un échéancier précis.

« Qu’on joue à huis clos, qu’on joue avec un masque, qu’on aille à mettre des visières. On est prêt à tout faire. On veut juste avoir un plan pour savoir quoi dire à nos jeunes », explique d’emblée l’entraineur-chef des Albatros du Collège Notre-Dame, Mike Maclure.

«  On est le mouton noir de la planète. Je ne peux pas parler pour les autres milieux, mais dans le monde du hockey, on fait rire de nous. Ça fait deux ans qu’on en parle. Ça fait deux ans qu’on attend le même discours […] que la lumière est au bout du tunnel, mais il est long le tunnel », ajoute-t-il.

Le gouvernement Legault a décidé de maintenir le statu quo en raison du pic d’hospitalisations qui ébranle le réseau de la santé. De l’autre côté, l’attente devient de plus en plus longue pour ces jeunes athlètes qui écopent une fois de plus. Pour plusieurs, le sport est une composante essentielle pour leur santé mentale et leur vie sociale.

« C’est sûr que c’est plate, oui on pratique, mais les parties quand on va jouer loin c’est plus le fun », ajoute un premier hockeyeur.

« Les tournois on en a seulement qu’une fois. On va en avoir l’année prochaine, mais on n’en a pas cette année. C’est décevant », affirme un deuxième.

« Je pense qu’on est allé un peu trop loin, mais en même temps il faut faire ce qu’il faut pour que ça arrête », termine un athlète de niveau bantam.

Des impacts à long terme

Pour certains artisans du monde sportif, remettre la pratique du sport à plus tard pourrait avoir des conséquences très importantes.

« On est présence d’une urgence nationale. C’est une génération complète qui est sacrifiée présentement. Ce qu’on dit c’est qu’il y a des vies en jeu. Oui, il y a des vies en jeu. Ce n’est pas juste les personnes de 80 ans et plus. Il y a beaucoup de vies de jeunes et d’adolescents qui sont hypothéqués », affirme le fondateur de la Coalition pour la promotion du sport au Québec, Guylain Dupuis.

«  C’est ça qui est triste […] on est en train de brûler une génération. On va encore en subir les conséquences dans 10, 15 ou 20 ans », renchérit Mike Maclure.

D’ici les prochains assouplissements, les organisations sportives devront penser autrement.

« Je suis déçu un peu, mais y va falloir repenser de la façon qu’on fait du hockey. On essaye de répliquer ce qu’on faisait il y a deux ans dans des conditions de pandémie d’aujourd’hui. Il va falloir s’adapter, être plus flexible, peut-être étirer nos saisons au printemps », termine le président de Hockey Rivière-du-Loup, Bruno Pelletier.