L’opération dépistage a débuté très tôt en matinée. Dès 5h30, des membres de la direction de l’entreprise attendaient les employés du quart de travail de jour afin que chacun soit en mesure d’effectuer un test de dépistage rapide. Une initiative qui se veut nécessaire selon l’entreprise. Au total, 300 employés ont dû passer ce test.

« Pour nous, c’était une façon de dire que pour les personnes qui n’ont pas de symptômes, qu’ils sont asymptomatiques qui peuvent eux aussi transmettre le virus, il fallait trouver une façon de les intercepter avant qu’ils rentrent dans l’établissement. Donc pour nous, c’était la façon de mettre les chances de notre côté », affirme le président-directeur général chez Lepage Millwork, François-Xavier Bonneville.

« Ce sont les gens qui faisaient leurs tests eux-mêmes dans leur auto. Ce que vous voyez à l’arrière, ce sont des files de voitures qui étaient là ce matin ou à la fin de la file le test était administré. Ensuite de ça, les gens pouvaient aller se stationner à leur endroit habituel et attendre 15 minutes, qui est le délai pour que le test soit valide, et ensuite ils présentaient la pastille négative pour être capable de rentrer dans l’entreprise », ajoute le PDG.

Par ailleurs, les employés rencontrés se disent heureux de cette initative. Ils supportent l’entreprise alors qu’elle est l’une des seules de la région à avoir décidé de mettre une opération de la sorte sur pied.

Des tests limités

L’entreprise a acquis ces tests de dépistage rapide en novembre dernier. Québec leur a octroyé six tests pour chaque employé pour une période de trois mois.

« Ç’a été très rapide. On a reçu un message presque le lendemain pour nous confirmer qu’on aurait nos tests ç’a rentré la semaine suivante », affirme François-Xavier Bonneville.

Pour la suite, la direction est confiante que les mesures en place permettront de limiter la propagation du virus, mais personne n’est à l’abri d’une possible éclosion.

« Ce qui est un peu difficile c’est qu’on n’a pas une quantité illimitée. Ce qu’on souhaite faire c’est les conserver pour si jamais on avait une situation où on voudrait aller tester plus large, de type d’une éclosion dans une équipe de travail, ce type d’évènement là ou des gens qui ont des gens qui auraient des symptômes qui ne sont pas capables de s’en procurer et ils veulent quand même travailler », termine le gestionnaire.

La même opération a été réalisée en fin d’après-midi pour les employés de soir. Par ailleurs, plus de 80 employés de l’entreprise sont présentement en télétravail.