Ressourcerie BaieVerte : des ateliers qui gagnent en popularité
Publié le 14 janvier 2025 à 14:14, modifié le 14 janvier 2025 à 14:14
Par: Louis-Philippe Morin
Depuis trois ans, la Ressourcerie BaieVerte, de Carleton-sur-Mer propose des activités de formation pour des petits travaux à domicile… Plomberie, électricité de base… mais aussi couture ou crochet. Le but? Rendre les citoyens plus autonomes.
Les travaux ménagers peuvent en rebuter plusieurs… plutôt que de réparer soi-même un robinet qui fuit ou une prise électrique qui ne fonctionne plus, vous faites appel à un expert… ou même au beau-frère.
Pour se donner le courage d’entreprendre ces travaux, mieux comprendre comment réparer son grille-pain, construire une tablette ou aménager un poulailler, la Ressourcerie BaieVerte offre des ateliers de formation qui gagnent en popularité.
« Le cours de couture, c’est récurrent depuis le début. C’est très populaire. On montre les bases de couture à différents groupes… On en est à notre sixième cohorte. On a un cours de plomberie aussi qui est assez en demande… Les gens veulent être autonomes à ce niveau à la maison. », précise la coordonnatrice de la Ressourcerie BaieVerte, Noémie Lévesque.
Les différentes classes, appelons-les comme ça, se remplissent rapidement à chaque fois que l’organisme en fait la publicité sur les réseaux sociaux.
« On va faire une soirée « avoir un poulailler à la maison ». On se lance aussi dans cette approche-là pour transmettre le plus de savoir aux gens. On lance aussi un club de crochet. », sourit la coordonnatrice.
Les animateurs de ces ateliers sont des bénévoles, des passionnés de ce qu’ils enseignent. Le but est de montrer aux gens qu’on peut économiser facilement si on se fait confiance.
« J’ai commencé durant le temps de la COVID à faire du crochet (…) Quand Noémie m’a proposé de faire des activités de crochet. Ici j’ai dit oui tout de suite. », nous dit Emy Deslauriers, une employée qui donnera aussi des cours de crochet en février.
La Ressourcerie Baie verte offre des ateliers de réparations et d’initiation à divers travaux, mais son but premier est toujours de vendre des meubles de seconde main.
« C’est cyclique… Il y a des périodes de plus grand achalandage, l’été par exemple. Au niveau des dons, c’est vraiment constant chaque semaine. On reçoit de beaux meubles et différents objets. », raconte madame Lévesque.
Reconnu comme un endroit où il est facile de faire des aubaines, l’endroit est parfait pour les curieux en quête de trouvailles inédites.
« Oui, on trouve souvent des trésors ici. Les gens qui n’en veulent plus, des fois, ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils ont. Nous on se ramasse avec des belles antiquités. », sourcille Emy Deslauriers.
Les profits réalisés par l’organisme communautaire sont remis directement à l’Émergence, un lieu qui aide les femmes en situation de crise.