Claude Levesque était heureux de retrouver son appartement après avoir été évacué à la hâte le 7 janvier dernier. «J’étais content. Très content. Parce que le temps est long», commente le résident.

Si certains résidents ont pu trouver refuge chez de la famille, d’autre ont passé plusieurs semaines à l’hôtel. «Ça coûte plus cher un peu. Mais j’avais de l’assurance. Ce ne m’a pas trop affecté, mais ça en a affecté plusieurs», relate M. Levesque

«C’est beaucoup trois mois. Moi j’ai trouvé que c’était beaucoup. On m’a dit que c’était bien. Ça s’est bien fait, on n’a pas eu vraiment de gros problèmes. On n’a pas eu de surprise. Il y a eu une quinzaine de logements à refaire», explique un des membres du conseil d’administration de la résidence, Jacques Thériault.

Quelques logements, laissés vacants après l’incident, doivent encore être rénovés. Une quinzaine d’unités sont inoccupées.«Il y a des gens qui déjà étaient un peu en perte d’autonomie, qui auraient déjà dû faire un déménagement», affirme M. Thériault.

Les travaux en cause

En janvier, l’absence de revêtement extérieur en raison de travaux avait été évoqué comme une cause possible de l’incident. Aujourd’hui, une première phase est terminée et une seconde vient de commencer.«Ça aurait pu être fait dans quelques années, mais on a décidé que tant qu’à être dans cette situation-là, les argents étaient disponibles pour nous, on a décidé de continuer», explique Jacques Thériault.

L’enquête de la compagnie d’assurance a d’ailleurs permis de clarifier les causes de l’incident.«L’enlèvement du revêtement et de l’isolation en novembre et décembre a contribué à cela. Il y avait aussi certaines petites choses qui n’avaient pas été vues qui ont fait en sorte que le tuyau a éclaté», rapporte l’administrateur.

Les locataires, comme monsieur Levesque, espèrent désormais ne jamais revivre une situation semblable.