Après le départ du PDG Lanteigne, Égalité santé estime qu’il sera primordial que les ponts soient reconstruits avec les communautés et que les gens retrouvent confiance en la gestion du réseau. « Il faut absolument qu’une direction d’établissement soit nommée pour chaque hôpital. C’est anormal qu’on n’ait pas une direction dans chaque hôpital. » indique Jacques Verge

Selon l’organisme, la personne choisie devra être présente pour la communauté francophone. « Elle devra nous convaincre qu’elle travaille vraiment le réseau de santé, pour faire progresser notre institution de la communauté francophone. Se battre pour avoir des acquis, maintenir des acquis et avoir plus de services dans nos institutions. » clame Jacques Verge

Un autre point soulevé par Égalité en santé est le manque de transparence. Un élément qui a marqué le règne de Gilles Lanteigne, selon monsieur Verge. « Des réunions trop souvent à huis clos et c’est des sujets devraient être discuté en public. Que le PDG affirme que le réseau de santé à approuvé le plan de fermeture des urgences lors d’un huis clos, c’est anormal. »

Le climat toxique qui règne à l’intérieur des institutions fait également partie des préoccupations du député libéral et porte-parole en matière de santé Jean-Claude D’Amours. « Vraiment des fois c’est a se demander si ce n’était pas une vendetta, un moyen en fin de compte de bloquer de limiter a certains professionnels de la santé de pouvoir, vous l’avez dit, s’exprimer, pour d’autres c’était de pouvoir performer.  »

Le successeur de Gilles Lanteigne à la tête du réseau de santé Vitalité sera connu le 13 novembre prochain. Chose certaine, la personne embauchée fera face à de nombreux défis et devra regagner la confiance des francophones.