C’était réclamé depuis longtemps. Une nouvelle tour cellulaire verre le jour au Témiscouata. Elle permettra d’améliorer la sécurité des citoyens, le développement des entreprises et l’expérience des touristes. « Je trouve ça excessivement important que ça se réalise rapidement parce qu’on a des problématiques majeures sur notre territoire. Oui on a régularisé l’internet haute vitesse dans les dernières années, mais on est rendu à l’étape de réaliser la téléphonie cellulaire pour les prochaines années », déclare le préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier.

Le gouvernement entame cette deuxième phase de construction de 100 nouvelles tours cellulaire au Québec. La MRC de Témiscouata fait partie des régions prioritaires à desservir. « Témiscouata on le sait, c’est plus de 3000 kilomètres carrés, presque 4000 en fait et c’est très sinueux on parle de route de montagne, de lac, toute sorte de critères géographiques qui font en sorte que ça crée des trous où il y a absence de connectivité totale, donc c’est pour ça qu’on a privilégié le Témiscouata », explique la députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata, Amélie Dionne.

L’emplacement du site choisi pour y construire la nouvelle tour sera dévoilé d’ici août 2024 par le fournisseur Telus. Saint-Marc-du-Lac-Long, Auclair, Biencourt, Lac-des-Aigles et Saint-Athanase sont les endroits ciblés où le signal cellulaire est presque inexistant. La décision se basera sur plusieurs critères. « Il faut quand même évaluer le nombre de kilomètres de route, combien d’habitants habitent le secteur et on parle beaucoup de la sécurité des usagers, de la route et des habitants qui demeurent dans les secteurs problématiques », ajoute Amélie Dionne.

La MRC souhaite que tout son territoire ait accès à une bonne connexion cellulaire. D’autres moyens pourraient être utilisés dans le futur. « C’est quand même une très bonne nouvelle, on parle d’un investissement de plus d’un million pour une tour cellulaire, ça va être quoi la technologie retenue pour les 3 autres secteurs qui ne seront pas comblés ce matin on ne le sait pas encore, soit des tours cellulaires ou on va s’en aller vers les satellites », affirme Serge Pelletier.