L’endroit auparavant était tout autre. La communauté a su développer un projet qui répond aux besoins en termes de service dans les environs. Avec ses nouvelles commodités, le relais est devenu un espace touristique hivernal et autochtone important dans la région. Le ministre y voit un très gros potentiel pour la communauté micmac.

Un nouveau dépanneur, l’agrandissement d’une aire de repos, l’ajout d’un restaurant et d’espaces d’hébergement. Aujourd’hui les travaux permettent à la communauté de Gesgapegiag d’être un pôle importante pour le tourisme plein air.

« Avec l´agrandissement on peut accommoder plus motoneigiste, pêcheurs, chasseurs qui sont autour. Notre plus grosse saison et celle de la motoneige. On a entre 150 à 200 motoneiges par jour », lance la gestionnaire du relais La Cache, Percy Carli-Jerome.

Les améliorations apportées au lieu permettent aussi de créer un point de service de proximité sur la route 299 pour ceux qui doivent l’emprunter pour toutes sortes d’activités et aussi pour la sécurité des environs. »

« Ça semble pas mal mais dans un endroit comme chez nous on est en zone morte, le Wi-Fi est très très important pour la sécurité si on a besoin de faire un arrêt rapidement. Je crois que le relais La Cache est devenu un bel incontournable c’est magnifique », déclare la députée Bonaventure, Catherine Blouin.

Selon le ministre Ian Lafrenière, il s’agit aussi d’un espace pour échanger socialiser et rapprocher la nation micmaque et la nation québécoise, afin de favoriser la conversation et défaire les stéréotypes.

« C’est une occasion pour les gens de s’amuser et de se divertir mais aussi d’aller à la rencontre d’une autre nation et autant d’opportunités de diminuer l’intolérance, le racisme et le manque de connaissance. (…) Imaginez de venir manger ensemble et de parler avec une personne de la communauté qui vous explique sa réalité à quel point ça peut faire une différence. Moi j’y crois », affirme le ministre responsable des relations avec les Premières Nations et Inuits, Ian Lafrenière.

Le ministre vante le projet qui a été soumis par la communauté, puisqu’il devient un carrefour du tourisme autochtone, pour son alimentation verte, et pour le potentiel à venir du relais La Cache.

« Les communautés décident ce qu’il veut et en quoi ils veulent investir. Moi je ne veux pas faire de mur à mur. (…) on veut vraiment que les communautés se développe par elle-même avec ce qu’ils aiment faire et ce qui ressemble à leur langue ainsi que leur culture et ce qu’ils sont », ajoute le ministre Lafrenière.

Demain, le ministre Lafrenière se présentera dans la communauté de Listuguj pour signer un protocole d’entente de négociation bilatérale.