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Régionalisation de l’immigration : une étude confirme qu’il faut agir rapidement

Publié le 6 mars 2023 à 16:36, modifié le 6 mars 2023 à 16:36

Par: Louis-Philippe Morin

Le problème de la pénurie de main-d’œuvre n’est pas nouveau. Par contre, une récente étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante confirme qu’il y a un déficit de 440 emplois à combler annuellement en Gaspésie et 724 dans le Bas-Saint-Laurent. La FCEI appelle à davantage régionaliser l’immigration.

Pas plus tard que la semaine dernière, Christine Fréchette, la ministre de l’Immigration était en Gaspésie. Le but de cette tournée : constater la capacité de la région à accueillir plus d’immigrants. Le problème est connu partout dans l’Est-du-Québec. La capacité d’accueil n’est pas mise en cause, c’est le manque d’infrastructure qui met un frein à la régionalisation de l’immigration.

« La grosse clé, et on en parlait avec le ministre de l’immigration, qui était de passage à Gaspé la semaine dernière… tant qu’on n’aura pas plus de capacité pour offrir du logement, ça sera difficile d’attirer davantage de personnes immigrantes en région. », affirme Daniel Côté, président de l’UMQ.

La récente étude publiée par la FCEI est claire : le manque de main-d’œuvre et ses conséquences se font sentir de façon importante dans les régions du Québec. En Gaspésie, on estime qu’il y a un déficit de 440 emplois à combler annuellement… Dans le Bas-Saint-Laurent, c’est 724.

« Il y a des régions qui n’ont pas cette même problématique. Il y a des régions où le développement pousse-pousse-pousse-pousse et on doit mettre des freins aux promoteurs. Ici, c’est le contraire, on doit les attirer avec des incitatifs en continu. », déplore monsieur Côté.

En janvier 2021, les PME régionales estimaient, à 59%, que la régionalisation de l’immigration devait être une priorité… en 2022, ce chiffre est passé à 80%.

« On est convaincu que la régionalisation de l’immigration sera, lorsque la pénurie de logements sera complétée… sera comblée, plutôt… Ce sera une façon de contribuer à la pénurie de main-d’œuvre et au développement économique de la région. », termine le président de l’UMQ.

Si rien ne change, il manquera un peu moins de 90 mille travailleurs en régions d’ici 2025. Québec sera pressé de toute part pour trouver des solutions rapides afin d’éviter que l’économie régionale ne stagne. Entre-temps, les PME de l’Est-du-Québec continueront de faire du surplace.