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Refuge Madawaska : une chatte et ses 5 chatons abandonnés toute une nuit

Publié le 17 décembre 2024 à 16:10, modifié le 17 décembre 2024 à 16:10

Par: Mylene Thomas

Une sombre histoire s’est produite à Edmundston. La semaine dernière, un individu a abandonné une chatte et ses 5 petits dans un bac en plastique à proximité du refuge Madawaska.

Plus d’une dizaine d’heures en pleine nuit dans le froid, sans eau et nourriture, cinq chatons et leur maman ont été abandonnés dans un bac en plastique avec seulement des petits trous à la porte du refuge Madawaska. Ils ont été retrouvés frigorifiés « la maman a crié à l’aide, donc on savait qu’il y avait quelque chose de vivant dedans on était loin de penser que c’était une famille de 5 chatons qui était dans ce bac-là avec très peu d’air très peu d’espaces et de propreté » a témoigné Ginette Dumont, la coordonnatrice au refuge Madawaska.

L’individu portant une capuche et un couvre-visage a déposé cette boite fermée avec du ruban adhésif « il a fait attention à comment il se plaçait pour vraiment qu’on ne puisse pas l’identifier c’est un geste qui est délibéré, réfléchit. C’est de la maltraitance, c’est de l’abandon » a fait part Ginette Dumont. «Il était quand même assez bien camouflé il a tout fait pour ne pas reconnaître la personne facilement» a exposé Kariane Lavoie-Bossé, directrice de la SPCA La Vallée à Grand-Sault.

Le refuge a prodigué des soins ; les chatons sont à peine âgés d’un mois « on a réchauffé tout le monde, on a nourri tout le monde, la maman avait extrêmement faim, ils étaient tout humides, ils vont bien ils progressent bien » a précisé la coordonnatrice du refuge Madawaska.

Les abandons se sont multipliés cette année, comme ces quatre autres chatons, délaissés dans un sac au centre-ville d’Edmundston au début du mois « cet été on a eu un chien attaché juste à notre clôture devant la porte. Ce n’est pas de notre responsabilité de trouver une nouvelle famille pour ton animal parce que ta vie a changé » a expliqué la directrice de la SPCA La Vallée.

Les refuges du nord-ouest sont à pleine capacité « on essaye d’aider du mieux qu’on peut. Ce serait bien que les gens comprennent ça à la place de nous appeler et nous faire des menaces au téléphone » a ajouté Kariane Lavoie-Bossé. « On est à bout de souffle; on est déçu un peu de la population, ils disent toujours le refuge ne veut pas aider faut venir voir au refuge pour comprendre c’est quoi la situation » a livré Ginette Dumont.

Les six chats pourraient trouver une nouvelle famille qu’en 2025« on prône que le chat le chien n’est pas un cadeau pour Noël, les adoptions vont être au ralenti » a conclu Mme Dumont.