Redécoupage de la carte électorale : Le Regroupement des MRC de la Gaspésie à la contestation
Publié le 18 novembre 2024 à 16:25, modifié le 18 novembre 2024 à 16:25
Par: CIMTCHAU
Alors qu’on croyait que le dossier de la refonte de la carte électorale était réglé, voilà que les préfets des Laurentides et du Centre-du-Québec déposent un recours judiciaire. Le Regroupement des MRC de la Gaspésie élève la voix.
Selon eux, la suspension de la réforme de la carte électorale nuit aux régions dont la démographie a considérablement changé au cours des dernières années. Rappelons que tous les partis réunis à Québec avaient voté pour mettre une pause à cette réforme électorale.
Les membres du milieu politique en Gaspésie élèvent la voix dans le dossier du redécoupage électoral. Le Regroupement des MRC de la Gaspésie souhaite se faire entendre dans cette contestation du projet qui a mis sur pause le processus de révision de la carte électorale en vue de l’élection de 2026.
« Il y a eu une motion qui a été voté à l’unanimité. L’ensemble des députés de tous les partis confondus ont adhérés pour dire qu’i faut mettre un frein à ce processus-là. Il faut revoir le processus de détermination des circonscriptions puisqu’on risque d’échapper les aberrations comme celles qui sont proposées pour la Gaspésie. », explique Mathieu Lapointe, président de la Table des préfets de la Gaspésie et maire de Carleton-sur-Mer.
La refonte de la carte électorale ferait en sorte qu’un seul député représenterait le territoire. De Gaspé jusqu’à l’Ascension-de-Patapédia, les enjeux sont trop nombreux.
« Ce qui était proposé ne tenait pas compte des principes de représentativité effective et venait nuire à la représentation de la région de la Gaspésie à l’Assemblée nationale du Québec. », mentionne Daniel Côté, maire de Gaspé et préfet de la MRC Côte-de-Gaspé.
Les élus de la région estiment que la Loi électorale doit être révisée avant la refonte de la carte.
« La Gaspésie doit se faire entendre dans ce débat judiciaire-là parce que c’est nous qui perdons nos voies si jamais le tribunal leur donne raison. », ajoute le maire de Gaspé.
« Ça nous prend deux voies pour parler de la Gaspésie à Québec parce que sinon on va être oublié au profit des grands centre et c’est ce que nous ne voulons pas. », souligne Mathieu Lapointe.
La demande d’intervention des intervenants gaspésiens sera entendue le 27 novembre prochain au palais de justice de Saint-Jérôme.