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Nouvelles

Simulation de recherche et sauvetage en forêt à Notre-Dame-du-Portage

Publié le 4 décembre 2023 à 17:13, modifié le 4 décembre 2023 à 17:21

Par: Allyson Dubé

L’équipe de bénévoles de recherche et sauvetage de la région, formée pour localiser des personnes disparues en forêt, était en action le weekend dernier. Près de 30 bénévoles ont pris part à une importante simulation samedi, avec les pompiers de Rivière-du-Loup.

«La personne qu’on recherche, c’est Jean-Yves-Boucher, 68 ans », a dit Carole Corson, coordonnatrice des formations de l’équipe bénévole de recherche et sauvetage de la région (ÉBRES), lors de la petite réunion avant le début de la simulation. 

Dès qu’ils ont reçu leurs informations, les bénévoles ont pris le bois à pied et en VTT.

«Ils disent qu’il commence à avoir des trous de mémoire », a dit un chef de groupe à ses bénévoles avant d’entrer dans leur zone de recherche. 

«On fait des lignes de 7 à 8 personnes, les bénévoles espacés de 5 mètres les uns des autres, puis l’idée, c’est de couvrir une zone bien spécifique, délimitée par la Sûreté du Québec », de dire Carole Corson. 

Les bénévoles doivent suivre une ligne parfaitement droite, qu’ils appellent azimut, afin de couvrir la zone demandée. Si un obstacle se présentait devant eux, ils devaient utiliser leur boussole afin de contourner l’obstacle et revenir sur leur ligne. Chaque fois qu’un chercheur trouvait un indice, la ligne complète s’arrêtait.

 

Une simulation enrichissante 

La victime a été retrouvée en une heure. Les bénévoles auraient changé quelques façon de faire, mais dans l’ensemble, l’opération s’est bien déroulée.

Les pompiers, qui attendaient au chemin, ont ensuite été appelés, pour déployer leur traineau d’évacuation.

«Ça nous permet de voir leur façon de rechercher et de voir comment ils opèrent. Aujourd’hui, ça nous permet de voir l’envers du décor.», avoue Alexandre Perrault, chef aux opérations du service de sécurité incendie de la ville de Rivière-du-Loup.

«C’était vraiment une belle occasion d’avoir une expertise et mettre à profit les formations théoriques qu’on a suivies », confirme Carole Corson.

La victime était saine et sauf. Ils ont pu l’évacuer de la dense forêt rapidement.

Une expérience de plus pour le groupe de bénévoles, qui  devient de plus en plus autonome.

« Au niveau financement, nous c’est vraiment monétaire. Nous avons reçu une aide financière de la députée Amélie Dionne. Nous avons fait des demandes auprès des MRC, on attend des réponses, et présentement, on est en train de se monter un programme, pour être capable d’aller se chercher du financement, pour acheter des radios, des cours, des cartes et boussole notamment », a expliqué à son tour le fondateur de l’ÉBRES. 

 

Historique de l’ÉBRES 

L’histoire de l’ÉBRES débute vers 2016, avec le club de VTT l’Est-couade de Rivière-du-Loup, avec des bénévoles à VTT. Ensuite, de fil en aiguille, des bénévoles sans VTT se sont joint à l’initiative.  Au départ, il prenait la Grande Ourse de Rimouski comme exemple.  Lorsqu’il y avait une recherche à faire sur le territoire de l’ÉBRES, les recherches étaient réalisées en collaboration avec la Grande Ourse. Maintenant, de plus en plus de bénévoles joignent les rangs de l’ÉBRES, qui achète maintenant son propre matériel et effectue des recherches de manière autonome.