Recharge de plage à Maria : le transport par train de la matière est envisagé
Publié le 3 juillet 2025 à 17:09, modifié le 3 juillet 2025 à 17:21
Par: Henri Paquette

La Société du chemin de fer de la Gaspésie envisage de transporter la matière concassée par train pour refaire la recharge de plage à Maria. Cette mesure permettrait d’alléger la circulation routière sur la 132, surtout en pleine saison touristique.
Les travaux de recharge de plage ont commencé depuis peu à Maria. Et voilà que le plan de match pour acheminer la pierre concassée pourrait déjà changer.
« Je pense qu’on est sur le point d’arriver à un projet viable pour être capable de transporter, pour les besoins de la recharge de plage à Maria. Tout pourrait se faire par transport ferroviaire, qui est une bonne chose en soi », a affirmé le président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie, Éric Dubé.
Il faut dire que l’été s’annonçait difficile sur la 132. On prévoyait jusqu’à 40 camions à l’heure pour transporter la pierre concassée de la carrière de Nouvelle jusqu’à Maria. Le transport par train envisagé rassure plusieurs citoyens.
La route 132 pourrait être épargnée d’un achalandage trop élevé de camions, mais la municipalité de Nouvelle n’y échappera pas. Elle devra quand même prévoir l’acheminement de la matière jusqu’au chemin de fer. Résultat : quelques chemins appartenant à la Municipalité risquent d’être endommagés. Nouvelle compte donc sur un programme de compensation financière en fonction du tonnage transporté.
« Le scénario qui a le moins de tonnage présentement, c’est 285 000 $ aux alentours. Et le scénario où il y a le plus de tonnage, c’est 350 000 $ », a affirmé la mairesse de Nouvelle, Rachel Dugas.
Rappelons que rien n’est encore officiel pour le moment. Le président de la Société du chemin de fer de la Gaspésie soutient toutefois que les discussions concernant le transport par train sont sérieuses.
Plusieurs citoyens se réjouissent que le transport par train soit envisagé, mais ce n’est pas le même son de cloche du côté de l’Association des camionneurs artisans de Bonaventure. Son président, Daniel Bélanger, trouve que de réduire la participation des camionneurs serait « déplorable ». Il souligne que « l’ouvrage se fait rare cette année ».