Alors que le premier ministre doit répondre aux recommandations faites par les commissaires McLaughlin et Finn, des organismes estiment que Blaine Higgs fait traîner le dossier. Le rapport a été déposé il y a plus de six mois. Le silence radio du gouvernement est pour la Société acadienne du Nouveau-Brunswick un message en soi.

L’organisation exige que des mesures soient mises en place sans attendre le début d’une autre session parlementaire en septembre.

« Il y a le secrétariat des langues officielles, un ajout d’une partie sur les foyers de soins… sur, aussi, la question de la langue de travail, comme le gouvernement a fait dans sa propre loi, en 1988. Et, il y a plusieurs demandes, aussi essentielles, afin qu’il y ait une protection supplémentaire à la langue française », affirme le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet.