« Le rapport du BAPE vient nous confirmer qu’on a pris le bon chemin, qu’on est vraiment sur la bonne voie et c’est très rassurant », débute Nathalie Drapeau, directrice générale de la Régie de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie.

Le rapport annuel BAPE évalue bien plus que l’état et la gestion des lieux. Celui-ci met l’emphase sur trois règlements visant la collecte sélective, la consigne et le régime de compensation.  Le plan que la régie de matière résiduelle s’est donné pour 2022 abonde dans la même direction.

« Effectivement il faut revoir nos façons de pratiquer l’enfouissement en soi, mais au-delà de ça, ils ont dit oui il faut aussi regarder en amont et notamment nos comportements, nos choix de consommateurs, ce qui est mis en marché, la recyclabilité des matières, la tarification incitative, les outils d’écofiscalité », explique Nathalie Drapeau.

La MRC du Rocher-Percé accuse réception du rapport et souligne les efforts déployés par les acteurs du milieu.

« On est très avant-gardiste à tous les niveaux puis c’est certain qu’on a pris de l’avance avec le compostage, les saules, notre projet vert aussi.  Notre niveau régional a été très bien vu et très bien accepté par le BAPE », souligne Samuel Parisé, préfet de la MRC du Rocher-Percé.

Cette gestion des matières résiduelles à un prix. La ville de Chandler a annoncé l’augmentation des taxes municipales reliée à cette collecte et un facteur l’explique.

« Tout le monde a vu l’indice des prix à la consommation qui joue de façon défavorable. Des hausses importantes au niveau collectes et transport cela a fait exploser notre budget », selon Nathalie Drapeau.

Un budget important est aussi octroyé par la MRC.

« La gestion des matières résiduelles c’est une part très importante de notre budget ici, c’est près de quatre-vingt-huit pour cent des cotes part de l’ensemble des municipalités ce qui représente à peu près un budget quatre millions par année », dit Samuel Parisé.

La population doit adopter de saines habitudes afin d’éviter les frais reliés à cette collecte.

« Notre tarification au niveau de la collecte et du transport joue à un volet variable et on paie à la levée alors c’est important au niveau du bac bleu et du bac à déchet de le mettre au chemin seulement s’il est plein à plus de soixante et quinze pourcent », termine Nathalie Drapeau.

Maintenant que les infrastructures de la régie sont en place, celle-ci souhaite s’attaquer au changement de comportement des citoyens dans la manière de gérer leurs matières résiduelles.