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Rapport alarmant du Syndicat des infirmières du Nouveau-Brunswick

Publié le 17 février 2022 à 16:52, modifié le 17 février 2022 à 16:52

Par: CIMTCHAU

Les infirmières du Nouveau-Brunswick sont au bout du rouleau.

C’est le constat inquiétant d’un rapport dévoilé par leur syndicat. Un sondage a été mené auprès de plus de 4 mille professionnelles, qui ont été questionnées sur leurs conditions de travail.  Près d’une infirmière sur 2 songe à quitter le métier ou même pire, est en démarche pour changer de domaine. Une situation qui inquiète les citoyens. «Faut qu’ils restent avec nous autres, faut que le gouvernement s’en même.»

«Il y a beaucoup de travail pour les gens et je comprends, ça devient un burn out et ca tape sur le système. Mais je pense que si on s’assoit à 2 on pourra trouver un compromis pour que tout le monde puisse s’en sortir. » s’inquiète des citoyens.

Selon ce rapport, 85% des membres considèrent que la pénurie de personnel est ingérable et insoutenable. La surcharge de travail cause du stress et de l’épuisement. Pour le porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, ce n’est pas une grande surprise.  «Je suis extrêmement déçu parce que depuis que le gouvernement est en place depuis 2018 il n’y a pas eu d’amélioration au niveau du recrutement et de la rétention des employés dans le domaine de la santé.  » explique Jean-Claude d’Amours, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé.

Autre constat inquiétant : 92% des membres croient que depuis le début de la pandémie la qualité des soins de santé s’est détériorée. Selon Jean-Claude D’amours, le problème n’est certainement pas une question de budget.  «C’est clair que la province a fait des économies sur le dos de quelqu’un et a certainement pas fait en sorte de pouvoir mettre l’argent afin d’aller chercher davantage de professionnel de la santé.» mentionne M. D’Amours

«Il y a 488 millions de profit, on dirait qu’il a peur de mettre de l’argent pour les gardes-malades.» ajoute un citoyen rencontré.

Le député libéral trouve aussi anormal que les travailleurs aient peur de parler. «Aussitôt que quelqu’un essaye de parler on commence à avoir des réprimandes, des avertissements.»

Personne au syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick n’était disponible aujourd’hui pour commenter.