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Quel corps policier desservira Saint-André en 2019?

Publié le 7 décembre 2018 à 12:11, modifié le 7 décembre 2018 à 13:10

Par: CIMTCHAU

À quelques semaines de la fin de l’année, la Communauté rurale de Saint-André (CRSA) au Nouveau-Brunswick ignore toujours quel corps policier patrouillera son territoire en 2019. La municipalité veut abandonner les services de la GRC et se tourner vers la police de Grand-Sault. Le gouvernement tarde toutefois à approuver la démarche.

En juin 2017, Grand-Sault présentait, à Saint-André, les modalités d’une entente de partage de services.

Un an et demi plus tard, la question de la desserte policière n’est toujours pas réglée, même si une demande officielle a été déposée en septembre 2017. «La loi provinciale nous dit qu’on donne un an d’avis. On est rendu le 6 décembre, pas encore de nouvelles», déplore de maire de la CRSA, Marcel Levesque.

Le processus bloque au ministère de la Sécurité publique qui doit endosser les démarches. «Lorsqu’on a fait la même entente avec Drummond ça a pris trente jours et par la suite il fallait donner un avis de trois mois», relate le maire de Grand-Sault, Marcel Deschênes.

«On ne peut pas donner qu’on ne peut pas changer la police, mais en même temps une semaine ou deux après les élections on a une lettre pour dire que la GRC monte, signée par le ministre en plus», affirme le maire de Saint-André.

L’entente avec la communauté voisine pourrait permettre à Saint-André d’économiser 100 000$ annuellement.

L’incertitude actuelle complique la préparation du prochain budget municipal. «On a deux trois gros projets qu’on va annoncer prochainement. Avec ce 100 000$ ça pourrait dire bien des choses, pas juste des projets, mais les taxes. Est-ce qu’on les monte, ou on ne les monte pas», questionne M. Levesque.

L’étude est toujours en cours

Du côté du ministère de la Sécurité publique on assure que le processus d’évaluation est toujours en cours. Des résultats devraient être présentés au ministre au cours des prochaines semaines.

«Avec l’ancien ministre, on a essayé de raccourcir cette avis-là, mais on n’était pas rendu-là avant le déclenchement des élections», affirme le député de Victoria-la-Vallée. Il espère une réponse d’ici la fin de l’année.

«S’ils nous appellent cet après-midi on est prêts pour demain matin, assure Marcle Deschênes. On n’a pas besoin d’acheter davantage de véhicules ou d’ajouter de membres à notre corps policier pour l’instant.»

Les services d’urbanisme et de loisir, eux, seront partagés dès le 1 janvier entre les deux communautés.