«Ça fait chaud au cœur de voir ça, mes enfants ont pris ma passion, je ne pensais jamais que ma passion pouvait comme ça les influencer, mais c’est très beau, aller aux compétitions avec les enfants et les petits enfants, ça fait une fleur.  », racontait letrialiste Paul-Yvan Bélanger.

Commencer jeune est maintenant quelque chose de possible, tout comme l’idée d’implanter une école de trial afin de développer le sport en bas âge, une possibilité de plus en plus réaliste.

«Ça fait 3-4 ans qu’il y a plus d’emphase de mise pour les jeunes au Québec. Chaque année, on fait un championnat pour eux, la classe des minimes, c’est beaucoup des jeunes qui roulent en moto électrique, c’est quelque chose qui n’était pas là quand moi j’étais petit. J’ai commencé clairement quelques années plus vieilles que mes enfants vont commencer. », expliquait Félix Fortin-Bélanger.

Certes, les compétitions ne manquent pas!

«C’est sûr que le trial des nations, ça, c’est tout le temps le but ultime, d’aller représenter le Canada, cette année, ça n’a pas marché, on va se réessayer l’an prochain.», a commenté Michel Fortin-Bélanger.

À court terme, ils souhaitent faire venir le championnat canadien en sol québécois.

«Y’a des bonnes chances qu’on réussisse à avoir des tranches du championnat canadien dans la province pour l’année prochaine, y’ont un championnat d’éditorial à chaque année, surtout en Europe, des fois au Japon, mais en Amérique, ils ne sont jamais venus encore. », espère Félix Fortin-Bélanger.

En regardant vers le futur, on constate que la survie du sport est une épreuve, mais que la relève et les projets sont bien présents. Les Fortin-Bélanger aimeraient éventuellement trouver un local ou un garage de toile géant pour permettre aux amateurs de pratiquer et développer leur sport à l’année.